Bayonetta 360
Petit avis ponctuel.
Pas besoin de présenter la bête, je crois qu'elle a fait assez de bruit, du moins je l'espère. Bayonetta, c'est les créatures de Devil May Cry qui se sont lancés dans un "nouveau" projet, du nom de Bayonetta. Nouveau entre parenthèses puisque finalement, on se demande si le jeu est vraiment différent de DMC : un beat'em'all bourrin, bourré de combos et d'ennemis en tout genre. En gros, c'est ça.
Sans vous spoilez, l'histoire est pas spécialement original mais suffisamment prenante pour qu'on ait envie d'en voir le bout. Vous jouez une sorcière du clan de l'Umbra, en d'autres termes, les ténèbres. Cette dernière est censée être la dernière de sa race et va tenter de découvrir son passé en piétinant de l'ange (le clan Lumen) tout du jeu durant. Ouais, ici, les "méchants", c'est des anges, des sages, etc.
Pour faire ça, la petite sorcière est plutôt bien équipée. Partant sur un système de doubles armes (elle peut porter une arme avec ses mains et une avec ses pieds, une touche de la manette correspondant aux mains, l'autre aux pieds), le nombre de combos est juste hallucinant. Et le fait est que, aussi nombreux qu'ils soient, on apprend vite à les maîtriser et à les exécuter. Autre point important du gameplay : le ralenti. Chaque fois que vous évitez une attaque ennemie de justesse (à l'aide de la gâchette), le temps ralenti, enfin, seulement pour vos ennemis. Résultat : vous pouvez vois faire plaisir, mais vraiment. Ca part vraiment dans tous les sens, mais ça reste extrêmement jouable, lisible et fun pour autant.
L'arsenal n'est pas forcement très étoffé (en gros, une dizaine d'armes), mais les associations de ces dernières sont mortelles. Que vous soyez pour les griffes aux mains et aux pieds, le fouet aux mains et le lance-grenade aux pieds ou encore le sabre et les patins à glaces, les choix sont multiples et les combos dépendent évidemment de ces associations. Logiquement, les armes se débloquent peu à peu au cours du jeu, vous pourrez les acquérir soit en payant au magasin avec la monnaie principale du jeu, soit en dénichant des objets (des hymnes angéliques en l'occurrence). En parlant du magasin, ce dernier est équipé : armes, techniques, accessoires, transformations, trésors ou encore simples objets, y'a le choix.
Au niveau du gameplay, j'ai donc vraiment pris mon plieyd (pour la rime). Les ennemis sont variés, les attaques pareil (mention spéciale aux attaques "sadiques" de notre sorcière toutes plus fun les unes que les autres), et pour les amateurs d'action, c'est vraiment le bonheur. Au delà de ça, j'ai également accrochés aux boss, qui sont finalement assez nombreux (certains étant plus gros que d'autres), et on peine à voir les heures passer.
J'ai personnellement fini le jeu en moyen (la difficulté la plus élevée disponible au départ) sans trop de grandes difficultés en 10h de jeu environ. C'est pas énorme, non, mais ne vous inquiétez pas, il y a de quoi faire. Outre le mode facile (et je crois même qu'il y a en dessous) qui est déconseillé (commencer en normal, c'est quand même plus fun), il y a un mode difficile et un mode apothéose qui se débloquent suite aux fins de jeu. Mais c'est pas tout.
À l'image d'un DMC, à la fin de chaque niveau, vous êtes récompensés d'un rang, ici d'une statue, qui est soit de pierre, de bronze, d'argent, d'or ou de platine. Ce rang dépend de trois critères : les combos, le temps et le nombre de dégâts subits au long des divers versets qui composent chaque chapitre. Un objectif donc : avoir un max de statues de platines. Je m'y suis mis en normal, et je galère déjà pour le chapitre 2
. À côté de ça : des objets à dénicher qui augmentent votre vie maximale, pareil pour votre magie maximale, des notes de livres, 101 corbeaux planqués dans le jeu, les armes cachées, des zones de combat cachées... Bref, si on accroche au jeu, y'a de quoi s'amuser un bon moment (là j'en suis bientôt à 20 heures, et je n'en suis qu'au chapitre 3 en difficile).
Graphiquement, c'est pas ce qu'on a vu de plus beau, mais ça envoie quand même du lourd. De toute manière, comment ne pas résister au charme de Bayonetta, avec sa paire de lunettes qui, c'est mon avis, donnent une sacré dose de charme (ou autre) à cette dernière ? Sérieusement, les décors, bien qu'un peu répétitifs, sont relativement vastes et bien dessinés. Mention spéciale surtout au character-design, notamment pour les anges et vos ennemis en général : super variés.
Attention, paraît que la version PS3 connaît des difficultés que la version 360 n'a pas au niveau des ralentissements et autres soucis graphiques. Je pourrais pas en parler, vu que j'ai joué que sur 360 (où il y a déjà, rarement, des petits ralentissements). Faudrait donc tester la bête avant.
Pour les amoureux de la musique : là, je ne vous cache pas qu'il faut vraiment aimé, ou être de la famille d'un certain abnegations. Japonisantes au possible, les musiques ne sont pas forcement très variées et on s'en lasse assez rapidement. Mais arrive un moment où on est tellement captivés par le jeu qu'on entend plus la musique : c'est mon cas. Reste qu'elles collent souvent bien aux situations, c'est déjà ça.
En gros, Bayonetta est un vrai coup de coeur pour moi, mais un vrai. Si vous êtes fan de DMC : foncez tête baissée. Si vous ne l'êtes pas : foncez tête baissée. Sérieusement, le jeu est beau, hyper jouable et putain de fun par dessus le marché. Un vrai défouloir. Reste que le scénario est un peu "gnangnan" et que les musiques ne sont pas franchement variées, mais ça reste assez prenant pour qu'on ne lâche pas le jeu avant un bon moment, c'est mon cas. Certains trouveront peut-être qu'il s'agit d'une copie de DMC : et alors ? Un des rares jeux que j'ai acheté à sa sortie dernières : un des rares jeux que j'ai acheté dernièrement qui m'a vraiment plu. Une note ?
18/20
[ Dernière modification par The-Truth le 28 jan 2010 à 18h15 ]