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Pleykorn

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Envoyé par Pleykorn le Jeudi 27 Janvier 2011 à 07:02


La lune - La Tordue
Tu as l'âge de tes cratères
O vielle lune
Sage-femme de l'univers
S'il en est une
Tu règnes sur le cours des mers
Et sur Neptune
Que caches-tu dans tes arrières ?
Une fortune ?
Méfie-toi de ceux qui plantèrent
Dedans tes dunes
Leurs oriflammes guerrières
Bordel à plume
La vanité de ver de terre
Inopportune
De ces gros pieds buveurs de bière
Sans gêne aucune

Que çui qu'a dit con comm' la lune
Aille en enfer
Et si à chacun sa chacune
C'est toi que j'préfère
J'aime à la nuit et sans costume
De bain de mer
Nager dans tes reflets d'écume
Dans ta lumière
Comme si je volais dans les plumes
D'un être cher
Fait d'une féerie de lagunes
De cirques d'hiver

Brûlant d'espoir de boire tes brumes
Qui désaltèrent
Le nectar du vin que l'on hume
Quand vient brumaire
Mon âme y déambule en fun-
Ambule délétère
Que le chant libre comme l'air d'une
Rose éphémère
En volutesd'encens qui fument
Dans les airs
A toi muse entre toutes, ô lune
Te soit offert

Que çui qu'a dit con comm' la lune
Aille en enfer
Et si à chacun sa chacune
C'est toi qu'j'préfère

___________________


BorisPreban

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Envoyé par BorisPreban le Samedi 26 Mars 2011 à 23:50


Brigitte Fontaine et Areski Belkacem - C'est normal

- Areski !
- Qu’est-ce qu’il y a ?
- T’as pas entendu un truc bizarre ?
- Si.
- Qu’est-ce que c’est ?
- C’est le gaz. C’est le gaz dans l’appartement en dessous. Des fois y’a fuites, alors ça s’accumule, puis si y’a une étincelle ça explose. C’est normal !
- Ah.
- Et qui dit explosion, dit détonation. D’où le bruit que t’as entendu tout à l’heure,
- Ah.

La la la…

- Dis donc ?
- Quoi ?
- Tu n’sens pas le brûlé ?
- Ben ouais, c’est normal je t’ai expliqué. Il y a eu une explosion.
- Oui.
- Et l’agitation moléculaire due à cette explosion…
- La… quoi ?
- L’agitation moléculaire.
- Ah oui.
- Provoque une élévation thermique suffisante pour enflammer les matières environnantes.
- Oui, oui.
- C’est alors ce qu’on appelle la combustion. C’est normal !
- Ah.
- Tu comprends ?
- Oui, oui.

La la la…

- Mais alors… mais…

La la la…

- Qu’est-ce que tu voulais ? La la la…
- Là je voulais savoir… Tout l’immeuble, il est en train de brûler, c’est bien ça ?
- Mais oui, écoute. Les matières qui ont servi à la construction de cet immeuble sont très fragiles. Tu comprends ?
- Oui.
- C’est normal parce que de toutes façons il n’y a que des familles d’ouvriers et des étrangers et quelques improductifs.
- Oui.
- Alors le feu s’empare très facilement des matières.
- Ouais.
- Ça se propage. Nous sommes donc en présence d’un incendie.
- Aaaah. un incendie.
- C’est normal.
- Oui, oui, oui.
- Oui ?
- D’accord.

La la la…

- Areski !
- Qu’est-ce qu’il y a encore ?
- Tu sens pas comme si on commençait à tomber, là, un peu… ?
- Ecoute… Ecoute…
- Oui.
- Essaie de comprendre, c’est très simple.
- Oui.
- Tu te souviens la combustion ?
- Oui.
- La destruction de l’immeuble par les flammes ?
- Oui.
- Bon. Ça veut dire qu’en-dessous, les murs et les étages ont disparu.
- Hum.
- Et qu’nous n’sommes plus soutenus par rien.
- Ouais.
- Or, une chose qui n’est plus soutenue par rien, tombe. C’est ce qu’on appelle la pesanteur. C’est normal !
- Aaaah, ouais.

La la la…

- Mais alors… on va tomber…
- Mais oui.
- Du 15e étage ?
- C’est tout à fait normal.
- C’est l’attraction terrestre.
- D’accord.

La la la…

- Ares, excuse-moi
- Quoi ? quoi ?
- Pardon, mais je pense à un truc.

- On n’va pas mourir dans une minute ?
- Brigitte, tu es fatigante !
- Pardon.
- Donc, on est en train de tomber.
- Oui.
- Or, tout corps tombe à une vitesse définie.
- Oui.
- Et en arrivant au sol il subit une décélération violente qui amène la rupture de ses différents composants. Par exemple, les membres se séparent du tronc.
- Oui.
- Le cerveau jaillit hors de la boîte cranienne, etc.
- Ouais.
- Dans ces conditions de déconnexion, il est évident que le phénomène de la vie ne peut pas se maintenir, c’est NORMAL, tu comprends ?
- Ouais…



Boris.

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Je sais pas toi mais moi j'me fends la gueule.


Talen

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Envoyé par Talen le Dimanche 27 Mars 2011 à 10:47


Les paroles font beaucoup penser à Tout va très bien madame la marquise ^^

___________________

"Je n'aime pas les gens qui ont des citations dans leur signature. "
_Édith Piaf

Pleykorn

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Envoyé par Pleykorn le Dimanche 27 Mars 2011 à 11:04


Free - Stevie Wonder
Free like the river
Flowin' freely through infinity
Free to be sure of
What I am and who I need not be
Free from all worries
Worries prey on oneself's troubled mind
Freer than the clock's hands
Tickin' way the times
Freer than the meaning of free that man defines
Life running through me
Till I feel my father God has called

Me having nothin'
But possessing riches more than all
And I'm free
To be nowhere
But in every place I need to be
Freer than a sunbeam
Shinning through my soul
Free from feelin' heat or knowing bitter cold
Free from conceiving the beginning
For that's the infinite start

I'm gone - gone but still living
Life goes on without a beating heart

Free like a vision
That the mind of only you can see

Freer than a raindrop
Falling from the sky
Freer than a smile in a baby's sleepin' eyes

I'm free like a river
Flowin' freely to infinity
I'm free to be sure of what
I am and who I need not be
I'm much freer - like the meaning of the word free that
crazy man defines
Free - free like the vision that
The mind of only you are ever gonna see
Free like the river my life
Goes on and on through infinity

___________________


Niicfromlozane

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Envoyé par Niicfromlozane le Dimanche 27 Mars 2011 à 12:38


Fort Alamo,, de Murat

Qu'il est dur de défaire...
J'en reste K.O. !
Dans ta ville frontière
Sise au bord de l'eau.

Abrutti de lumière,
Comme pris au lasso,
Je me laisse défaire
De tous mes oripeaux.

Tes gestes d'orfèvre,
ta vie de femelle,
je te jure que je m'en fous...
Le plaisir vorace
Dans l'impasse...
Et alors ?

De ma vie vulgaire
Dans l'armée de l'air
Je garde l'amour, c'est tout.
Plus rien n'est en place,
Comme tout s'efface...
Et alors ? Je m'en fous...

Voilà donc la disgrâce ;
Où sont les chevaux ?
Mon ami Pégase
Et la belle Ozo...
Oh je n'ai plus de visage.
Je reste caché.
Caché dans ton ombre...
Ton ombre portée.

Je suis dans l'espace,
Un temple de glace,
Je n'aime plus rien du tout.
Malgré les menaces,
Comme tout me lasse,
Je m'en fous, je m'en fous...

Si dans tes bontés
Internationales
Je ne vaux plus le coup,
C'est l'adieu aux armes,
L'oubli est en place,
Et alors ? Je m'en fous...

Donnez-moi la lumière
Sur ce chant muet.
Ce long chant de misère
Et de vanité...

Comme tout est triste dans l'air
Où tout est à côté.
Ami voilà ma prière,
Voilà mes pêchés.

Je suis dans l'espace,
Un temple de glace,
Je n'aime plus rien du tout.
Oh, je m'en fous, je m'en fous...
Je vis dans la crasse,
Je suis dégeulasse.
Et alors ?
Le chien de l'espace,
Dans la glace,
N'aboiera plus.

Wou wou wou wou wou...
Wou wou wou wou wou...
Wou wou wou wou wou...
Wou wou wou wou wou...
Oh
Wou wou wou wou wou...
Wou wou wou wou wou...
[...]


Et le lien pour le clip.

[ Dernière modification par Niicfromlozane le 27 mar 2011 à 12h38 ]

___________________

Le 21/05/2012 à 14:37, Weeds avait écrit:

L'expérience a montré que Niic était trop fort.

Elfen

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Envoyé par Elfen le Mardi 29 Mars 2011 à 20:48


http://www.youtube.com/watch?v=62nTAesNVBk
Isleym avec le temps:

Je dois soigner tellement de douleurs ,effacer tant de rancœur.
Certains meurt avant l’heure,pendant que mon cœur se meurt.
Je dois me décider à pardonner, pour ne plus me tourner vers le passé. (x2)

Hier encore j’étais assise sur les genoux de ma mère,
Elle me parlait, je ne comprenais rien, je souriais quand même,
Aujourd’hui tout à changé, j’ai grandis puis maintenant je ne fais que découvrir la vie,
Au début c’étais bien, j’écrivais sur les murs, j’écrivais des bouts de phrases, en gros j’écrivais mes blessures,
Au début c’étais rien que des petits poèmes, poèmes qui criaient tous « Maman je t’aime! ».

Je dois soigner tellement de douleurs ,effacer tant de rancœur.
Certains meurt avant l’heure,pendant que mon cœur se meurt.
Je dois me décider à pardonner, pour ne plus me tourner vers le passé. (x2)

Maintenant j’ai l’impression de me diriger vers le passé,
De m’attarder sur des choses sans intérêt,
Je m’oublie, je perd le fil, de la vie, de ma vie,
Aujourd’hui je me suis retourné, je me dirige vers la vie enfin je me dirige vers mes rêves,
Et j’insiste, j’ai envie, de réussir, m’envoler.

Je dois soigner tellement de douleurs ,effacer tant de rancœur.
Certains meurt avant l’heure,pendant que mon cœur se meurt.
Je dois me décider à pardonner, pour ne plus me tourner vers le passé. (x2)

Une Musique qui je pence vaut le coup d'être écouter.

___________________

Où est le bien sans le mal? Comment définir une chose/phénomène sans son contraire? Quoi que vous fassiez à la fin vous mourrez, et les gens ne retiennent que ce que l'on a fait de mal c'est navrant...  

NewMilenium

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Envoyé par NewMilenium le Mardi 12 Avril 2011 à 17:19


C’est presque au hasard que l’on s'est rencontré
Un de ces soirs d’hiver, une de ces nuits glacées
T'en connaissais du monde, c’est normal t’étais blonde.
Entre mes doigts crispés, t’es venue te lover
Et dès le premier soir on s’est vite consumés
Et pour toi ma gironde, cette addiction profonde.

Mais le temps passe et l’on se lasse
Le quotidien nous dépasse,
Et ta tignasse et ta carcasse
Ne me font plus bander.

Adieu ma blonde je t’aimais bien,
Adieu ma blonde tout est fini,
Adieu ma blonde dès demain,
C’est chacun dans son lit.

Tu as dû me jeter un filtre ensorcelé
M’envoûter m’invoquer
Ou me marabouter
Car peu de temps après,
J’ai de nouveau succombé.

J’ai bien dû suffoquer toussoter et cracher
Mais à mes doigts jaunis t'es resté accrochée
T’étais pas très futée, t'as même pas supplié.

Mais le temps passe et l’on se lasse
D’ailleurs je me casse.
Malgré l’angoisse armé d’audace
Je reprends ma liberté.

Adieu ma blonde je t’aimais bien,
Adieu ma blonde tout est fini,
Adieu ma blonde dès demain,
C’est chacun dans son lit.
Adieu ma blonde je t’aimais bien,
Adieu ma blonde tout est fini,
Adieu ma blonde dès demain,
C’est chacun dans son lit.

Quelques mois ont passé
J’en ai vu des contrées
Mais un manque inavoué est venu m’habiter
Ton odeur ta saveur et ton corps bien roulé.
Dans les bals, les restaus, les sonas libérés
Dans tous les lieux publics partout je t’ai cherché,
Je ne t’ai pas trouvée, comme si t’étais prohibée.

Mais le temps passe et je me lasse
Car rien ne te remplace.
Et bien avant que je trépasse
Je voudrais t’embrasser!

Allez ma blonde je t’aime bien,
Dis-moi que rien n’est fini,
Allez ma blonde dès demain,
Tu reviens dans mon lit.
Allez ma blonde je t’aime bien,
Dis-moi que rien n’est fini,
Allez ma blonde dès demain,
Tu reviens dans mon lit.

Aller ma blonde je t’aime bien,
Dis-moi que rien n’est fini,
Aller ma blonde si tu veux bien,
Tu reviens dans mon lit.

Je te dis que je t’aime bien!
Dis-moi que rien n’est fini!
Dés demain, je reviens dans ton lit.


Beautés Vulgaires
- Adieu ma blonde

___________________

"A quel moment les mecs ont pris la confiance comme ça? On est 66 millions ils sont 577, si y'a baston ça fait 114000 contre 1 quoi, même en admettant que Gilbert Collard soit champion départemental de Karaté on devrait s'en tirer." Pierre-Emmanuel Barré

Elfen

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Envoyé par Elfen le Lundi 18 Avril 2011 à 15:24


a toutes...

Seins
Gorges ceintes
Saintes gorges
Seins gorgés de sucre d'orge
Seins gonflés qui se rengorgent
Saints priant les soutiens gorges
Derniers remparts de la chair
Sanctuaire de prosélytes
Dont nuls ne s’échappent
Prison des frissons
Refuge et maintien pour la forme
Masques sans yeux pour sourds-muets intarissables
Instruments interdits pour musiques interdites
Fruits seins de nos illusions
Les premières gouttes de lait goûterons ici
Là le secret trouve asile même tombé en disgrâce
Exposées vulnérables
Ces formes jamais définitives
Sont gardées comme dans une armoire
Remplie de cotons et de voiles
Embaumées d’odeurs de femmes
Toute la sphéricité du monde
Concentrée dans ces creusets
Indubitable réalité matérielle
Et miroirs fantasmatiques
Qu'elles exhibent à la manière des médailles
Mais de celles qu'on méritent
Pour toujours tendres doux apaisants
Aperçus entre deux boutons déjà trop serrés
Dans un soutien encore adolescent
Ou nus cachés derrière un pull bleu en cachemire
Ou un T-shirt presque transparent
Tremblants légèrement
Pointés vers un ciel ombrageux
Vers des mains invisibles
On les devine si bien qu'on les voit
Qu'on les touche de loin
Et quand ce n'est plus l'été
Si cachés si enclos si enfouis
Qu’il faut du courage ou de l’imagination
On devine des frissons on devine des désirs
On ne comprend pas
Figure de prouesse fendant les regards
On s’écarte d’eux avec douceur
Comme on le fait pour des somnambules
Ils sont la réalité éternelle et enviée
De nos différences
Certains sont pleins de vie et de douleur
D’autres pleins de larmes et de passion
Sautillants malléables imprévus
Rarement domestiqués ou siliclonés
Car ils perdraient leur nature même
L’ombre de loin la plus profonde
Se trouve au cœur des décolletés
Elle marque la frontière avec elles
La blancheur de certains éblouit
Et la nuit comme la lune ils se voient de loin
Ils tombent aussi avec aisance
Quand elles se penchent pour ramasser
D’autres fruits tombés à terre
Soupirants entre-eux dans une trouble émotion
Surtout s’ils sont honnêtes
Se soulevant et s'attirant aux très aimants
Ils s’amollissent comme la cire
Aux heures ardentes du soleil
Mais rien n’est plus sincère que ceux des baigneuses
Quand ils frémissent leurs rondeurs s’arrondissent
Quand la réalité les dépasse ils redeviennent eux-mêmes
Neutres et indifférents apaisant même les plus durs
Célestes et primordiaux
Leur raison première est l’émotion
Leur seconde l'opposition
L'ultime l'union
Provoquant l’étonnement émerveillé
Des garçons mais surtout des fillettes
Naturalité palpitante de la jeunesse
Idéale fermeté immatérielle imaginée jusqu’au délire
Toujours en apesanteur
Partagés et multiples
Pièces détachées de toute pudeur débordante
Démonstration de l’évidence et de l’éclat de l’éphémère
Sublimation du volume et de l’intervalle parfait
Proéminents à l’abordage mais sans rancœur
Nous ne les verrons plus quand nous serons morts
Les squelettes n’en ont pas
Il ne faut donc jamais baisser les yeux devant eux
Même s’ils semblent inaccessibles et brûlants
Sinon on rend gorge
Et tout au bout
On devient flou

___________________

Où est le bien sans le mal? Comment définir une chose/phénomène sans son contraire? Quoi que vous fassiez à la fin vous mourrez, et les gens ne retiennent que ce que l'on a fait de mal c'est navrant...  

fallenlight

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Envoyé par fallenlight le Mercredi 27 Avril 2011 à 20:48


La ballade d'Abdallah Geronimo Cohen, H.F. Thiéfaine

Avec les radars de sa reum surveillant ses draps mauves
Et ses frelons d'écume froissée sur ses claviers d'alcôve
Avec ses dieux chromés, ses fusibles hallucinogènes
Et ses mitrailleurs albinos sur ses zones érogènes
C'est juste une go
Qui cache pas ses blêmes
Et qui s'caresse le placebo
Sur la dernière rengaine :
La ballade d'Abdallah Geronimo Cohen

Avec ses vieux démons, ses vieux Tex Avery sumériens
Qui hantent les hootnannies de ses métamondes souterrains
Avec l'insurrection de ses airbags sur sa poitrine
Et ses juke-boxes hurlant dans le labyrinthe de son spleen
C'est juste une go
Qui cache pas ses blêmes
Et qui s'caresse le distinguo
Sur la dernière rengaine :
La ballade d'Abdallah Geronimo Cohen

Abdallah Geronimo Cohen
Était né d'un croisement sur une vieille banquette Citroën
De Gwendolyn von Strudel Hitachi Dupond Levy Tchang
Et d'Zorba Johnny Strogonof Garcia M'Golo M'Golo Lang
Tous deux de race humaine
De nationalité terrienne
Abdallah Geronimo Cohen

Avec ses Doc Martens à pointes et son tutu fluo
Pour le casting de Casse-Noisette dans sa version techno
Avec son casque obligatoire pour ratisser les feuilles
Tombées sur son balcon parmi ses disques durs en deuil
C'est juste une go
Qui cache pas ses blêmes
Et qui s'caresse la libido
Sur la dernière rengaine :
La ballade d'Abdallah Geronimo Cohen
Maudits soient les yeux fermés, chiens de paille


Mon coeur, mes textes, comme les temps sont durs
Mais qu'est-ce que tu veux que je te dise, tu sais, les tensions durent
Réminiscences sombres aux couleurs d'améthyste
Mais qu'est-ce que tu veux que je te dise, tu sais, mon âme est triste

Qu'est-ce que tu veux que je dise d'autre que ce que je suis ? Chaque jour me dicte ces lignes - en souligne les plus tristes. Je prie plus, je flippe. Je rie peu, je parle de moins en moins. Mon seul lien avec les miens reste l'écriture - une délivrance - elle me libère de mes délires denses ; mes récits rances me soutiennent, faut que je déballe tout. Mon mal me rend fou, faut que je parle. Qu'on râle je m'en fous, je m'étale devant vous. Souvent, je lutte au plus haut degré : je planche pour écrire un sourire mais ma plume flanche. Feuille blanche étanche aux choses gaies, c'est étrange. C'est pas que je veux pas mais je peux pas, j'ai pas la tête à la fête. C'est peut-être que je ne suis que le fruit de mon époque. La vie se comporte durement, m'impose indûment cette prose puante à haute dose ; une forte névrose à son faîte m'isole. Comme Travis Bickle, pour que je rigole, faut que je picole. Mes textes, je voudrais que t'en ris mais je dis que ça part mal. Croire en demain ? On a le droit mais au fond je m'attends pas à tant que ça. Entends le sale son, garçon. Si ça sent le souffre c'est que je te souffle ma vie, que s'ouvrent à toi ceux qui souffrent, alors profite en tant que ce n'est qu'un disque, que tant de fatalités grasses ne reste que ma réalité.
"Si j'arrivais seulement à rire, mais rien ne m'amuse..."

Mon coeur, mes textes...

À l'aube de l'an 2000, l'avenir est sombre dans les villes du monde. Je sens que tant d'hommes tombent dans l'ombre. Grand nombre d'anges déchus, d'existences sans dessus-dessous. Déçu je suis, dès le début j'ai su que Jésus se fout de nous. Tout de suite je l'ai lu dans les yeux des miens, témoins forcés de forfaits, pour les moins exposés. Les mains liées, la vie m'impose ses thèmes, et que j'aime ou que je n'aime pas n'est pas le problème, j'en parle quand même. Dénué de sens, dénué de cents, chaque jour me blesse, et même si c'est ainsi ça me laisse pantois. Reste que je ne peux l'admettre : ça me scie de voir ces trucs. Le temps et les gens passent mais rien ne change, personne s'arrête. Aujourd'hui, faut plus compter sur autrui. C'est comme ça que le monde marche et je sèche quand je cherche à comprendre. Ecrire autre chose je voudrais, je suis sincère quand je dis ça. Mais on reproche pas à l'aveugle de ne pas voir, je sais ça. J'ai 23 ans, le ventre vide, avide de prendre goût aux choses. Peu commode, je m'accommode mal des modes de vie, alors que me reste-t-il ? Même ma musique pue le chien. Que suis-je en droit d'espérer pour demain ? J'en suis là... Cinglant, ce constat me consterne, ne concerne pas que moi, conscient de ça. Comment lâcher pour la risée d'irisés lyrics ? Ça serait tissé d'hypocrisie, alors je lâche pas l'affaire. Et maudits soient les yeux fermés.

Mon coeur, mes textes...

___________________

Le temps efface et confine dans l'obscurité ce qui est déjà passé mais rien ne peut effacer ce qui a déjà été fait...

NewMilenium

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Envoyé par NewMilenium le Samedi 28 Mai 2011 à 15:29


C'est quasiment l'été, il fait chaud et c'est chaud; chanson qui bouge et de circonstance.

If you can summon the strength, tow me
I can't hold down the urgency
You've got to make your decent slowly
And oil up those sticky keys

Coax me out my love
And have a spin of my propeller...

It's a necessary evil
No cause for emergency
Borrow the beak of a bald eagle
Oh, momentary synergy

Coax me out my love
Sink into tomorrow
Coax me out my love
And have a spin of my propelleeeeeer...


My propeller won't spin
And I can't get it started on my own
When are you arriving?

My propeller won't spin
And I can't get it started on my own
When are you arriving?

My propeller won't spin
And I can't get it started on my own
When are you arriving? My propeller 
 

Arctic Monkeys - My Propeller

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"A quel moment les mecs ont pris la confiance comme ça? On est 66 millions ils sont 577, si y'a baston ça fait 114000 contre 1 quoi, même en admettant que Gilbert Collard soit champion départemental de Karaté on devrait s'en tirer." Pierre-Emmanuel Barré

Aphrael

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Envoyé par Aphrael le Mercredi 08 Juin 2011 à 23:29


La plus belle métaphore de la solitude que j’ai jamais entendu :

Improbable - L’opiomane

Mes jolis annamites raniment le foyer,
Tandis que je médite dans mon trône d’osier,
Chacune le front percé de pierres philosophales,
Elles veulent me faire goûter à leur soupe d’opale…
Dans ma jungle d’opium, où se frôlent sans se voir,
A la manière des hommes, la biche et le jaguar
Un tigre incandescent vient miauler à mes pieds,
Pour sa ration de sang, comme un enfant gâté.
Les tambours balinais gravent à l’unisson,
Un étrange alphabet que trouble la mousson…
La fièvre et les conquêtes sont comme des sœurs de laits,
Ou des pensées d’insectes dont l’Europe vibrait…
Souffrez que je redoute la sentence sans appel,
Que ces aveux me coûtent, moi, l’assassin d’Abel…
Oh, j’ai pour m’évader… le chemin des étoiles…
Ma pipe empoisonnée au baisé de crotale.
Les derniers descendants des siamois et des khmers
Font voir à leurs enfants qui étaient leurs grands frères…
C’est pourquoi on accepte ma présence inutile…
Et mes colères ineptes font rire les petites filles…
Je suis le résidu, grotesque et débonnaire,
Des rêves d’empires déchus, des déroutes militaires,
J’ai maintenu longtemps dans ces terres oubliées,
Et pour un peuple absent, de désuètes idées…
Moi, le dernier colon, curiosité mythique,
Je sers de distraction aux sapajous comiques
Qui hurlent plein les arbres, géants dessus ma tête…
Je veux saisir mon arme, je ne trouve que ma trompette !
(là, j’ai pris l’habitude de chanter braguette)
Je sais que plus personne ne sait mon existence…
Même si ça vous étonne, je veux faire repentance
Et qu’à mon enterrement, on fasse jouer du stupide
Et rustique instrument qu’on nomme Ophicléide.

[ Dernière modification par Aphrael le 09 jun 2011 à 00h18 ]

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Mon duvet a comme un goût de menstruation.

corum

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Envoyé par corum le Lundi 20 Juin 2011 à 23:43


Sometimes I feel so happy,
Sometimes I feel so sad.
Sometimes I feel so happy,
But mostly you just make me mad.
Baby, you just make me mad.
Linger on, your pale blue eyes.
Linger on, your pale blue eyes.

Thought of you as my mountain top,
Thought of you as my peak.
Thought of you as everything,
I've had but couldn't keep.
I've had but couldn't keep.
Linger on, your pale blue eyes.
Linger on, your pale blue eyes.

If I could make the world as pure and strange as what I see,
I'd put you in the mirror,
I put in front of me.
I put in front of me.
Linger on, your pale blue eyes.
Linger on, your pale blue eyes.

Skip a life completely.
Stuff it in a cup.
She said, Money is like us in time,
It lies, but can't stand up.
Down for you is up."
Linger on, your pale blue eyes.
Linger on, your pale blue eyes.

It was good what we did yesterday.
And I'd do it once again.
The fact that you are married,
Only proves, you're my best friend.
But it's truly, truly a sin.
Linger on, your pale blue eyes.
Linger on, your pale blue eyes.

Pale blue eyes- The Velvet Underground

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"car le style pour l'écrivain aussi bien que la couleur pour le peintre est une question non de technique mais de vision" Marcel Proust

Borislehachoir

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Envoyé par Borislehachoir le Mardi 21 Juin 2011 à 00:07


Une merveille.

Boris.

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Pleykorn

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Envoyé par Pleykorn le Mardi 21 Juin 2011 à 00:31


Cocotte en papier - Carlos
Quand on se retrouve dans son bureau
Il faut que l'on bosse comme un idiot
Mon cher Dupeyron y a qu'une solution
Mon cher Duplantin écoutez-moi bien
Prenez une feuille 21x27
Pliez comme moi, suivez ma recette
Déjà tout petit j'étais le génie
Le prodige des cocottes en papier

{Refrain: 2x}
Cocotte en papier, tu fais voyager
Nos cœurs qui s'ennuient,
Nos cœurs déchirés
Je suis ton GM, tu es ma GO
C'est presque aussi bien
Que chez Trigano.

Voilà le sol et c'est magnifique
Voilà qu'on survole le sud pacifique
Mon cher Dupeyron voici des lapons
Mon cher Duplantin voici des requins
Vahi-vahiné, Tahi-Tahiti
On fait des pieds de nez
A nos p'tits soucis
Y a plus de patron
Y a plus de poltrons
On quitte sa peau
On est les plus beau.

{au Refrain 2x}

Les grands de ce monde
N'ont pas mon pouvoir
En quelques secondes
Vous allez voir
Mon cher Dupeyron on est sur Pluton
Mon cher Duplantin on est des martiens
Sur la voie lactée
On fait du vélo
Sur les mers lunaires
Du pédalo
On est tous
On est magicien
On est quelqu'un d'autre
Et on est quelqu'un.

{au Refrain 3x}

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jokerface

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Envoyé par jokerface le Samedi 29 Octobre 2011 à 20:44


J'aimais bien ce topic, allez  up !

Radio

Oh radio, tell me everything you know
I like to sing with the radio
I like to play it real loud
I like to drive with the top down
Rolling like thunder, always drawing a crowd
Every babe's gonna want a piece of me,
yeah
I stare into the mirror
I like the things I see
Oh radio, tell me everything you know
I will believe your every word, just tell me so
I see the look in their eyes, I see desire in
their lies
In their lies...
Oh yeah
I'm gonna drink some beer tonight, yeah
Gonna get some girls I like
Gonna wear my pants real tight
All the girls are gonna treat me just right
They don't think I see them stare at me, no
I stare into the mirror
I like the things I see
Oh radio, tell me everything you know
I will believe your every word, just tell me so
I see the look in their eyes, I see desire in
their lies
In their lies
I like to sing with the radio
God knows I could be a rock star
I'm sure all you girls want to know
How you could meet me, oh you know
who you are
I feel your eyes so locked on me
I like to sing with the radio
I like to play it real loud
I like to drive with the top down
Rolling like thunder, always drawing a crowd
Every babe's gonna want a piece of me,
yeah
I stare into the mirror
I like the things I see
Oh radio, tell me everything you know
I will believe your every word, just tell me so
I see the look in their eyes, I see desire in
their lies
In their lies
 

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Le 23/02/2017 à 16:10, David avait écrit ...

Mon papa me disait : "on n'écrase par les fourmis, fils"

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