Hors Ligne Membre Inactif depuis le 09/07/2024 Grade : [Légende] Inscrit le 13/03/2004 | Envoyé par kakkhara le Dimanche 27 Novembre 2005 à 20:50 Salut à tous : s'il y a des connaisseurs sur ce site en mythologie celtique, je voudrais savoir quelques détails sur l'épisode du cad goddeu (combat des arbres) ou au moins une bonne référence livresque où je pourrais avoir des détails dessus.
Merci d'avance.
___________________ "_Je joue attirance mortelle sur mon pisteur invisible et je t'attaque avec. |
Hors Ligne Membre Inactif depuis le 28/09/2012 Grade : [Nomade] Inscrit le 22/04/2005 | Envoyé par Keeki-jeeki le Dimanche 27 Novembre 2005 à 20:55 C'est un poème le cad goddeu ?
J ai revêtu une multitude d'aspects Avant d'acquérir ma forme définitive, Il m'en souvient très clairement, J'ai été une lance étroite et dorée, Je crois en ce qui est clair, J'ai été goutte de pluie dans les airs, J'ai été la plus profonde des étoiles, J'ai été mot parmi les lettres, J'ai été livre dans l'origine, J'ai été lumière de la lampe, Pendant une année et demie, J'ai été un immense pont, jeté sur trois vingtaines d'abers. J'ai été chemin, j'ai été aigle, J'ai été bateau de pêcheur sur la mer, J'ai été victuailles du festin, J'ai été goutte de l'averse, J'ai été une épée dans l'étreinte des mains, J'ai été bouclier dans la bataille, J'ai été corde d'une harpe, Ainsi pendant neuf années. Dans l'eau, dans l'écume, J'ai été éponge dans le feu, J'ai été arbre au bois mystérieux. "Je ne suis pas celui qui ne chantera pas Le combat, quoique je sois petit. Je chanterai le combat des arbrisseaux Devant le chef de Bretagne, Gardien des chevaux rapides Et maître de tant de flottes. "Il y avait un animal aux larges mâchoires, Avec une centaine de têtes. Un combat fut disputé Sur la racine de sa langue, Et on se battit une autre fois Sur le dos de sa tête. C'était un noir crapaud Se prélassant sur cent griffes, Un serpent tacheté surmonté d'une crête. Cent âmes ayant péché Etaient tourmentées dans sa chair. "J'ai été à Kaer Vevenir Où affluaient les arbres et les herbes. Les musiciens chantaient, les hommes de guerre s'étonnaient : Une résurrection des Bretons Fut faite par Gwyddyon. On en appela au créateur Et au Christ pour juger le procès, Jusqu'à ce que l'Eternel Voulût bien aider ses créatures. Le Seigneur répondit Par la voix des éléments : Prenez les formes des arbres, Rangez-vous en ligne de bataille, Ecartez tous ceux Qui sont maladroits au corps à corps. "Alors ils furent enchantés en arbres, Et dans l'attente de n'être plus arbres, Les arbres élevèrent leur voix En quatre flots d'harmonie. Les combats cessèrent. Arrêtons les jours de violence ! "Alors contenant le tumulte, une femme S'avança, provocante. En tête de la troupe était une femme. Les avantages d'une femme sans pudeur Ne nous feront point céder ! Le sang des hommes jaillira jusqu'à nos cuisses ! "Le plus grand des trois désirs guerriers Fut mis en jeu sur le monde Et on cessa de penser Au déluge Au Christ crucifié Et au jour proche du jugement. "Les aulnes, en tête de la troupe, Formèrent l'avant-garde, Les saules et les sorbiers Se mirent en rang à leur suite, Les pruniers qui sont rares, Etonnèrent les hommes. "Les nouveaux néfliers Furent les pivots de la bataille, Les buissons de roses épineuses Luttèrent contre une grande foule, Les framboisiers, dressés en fourrés, Furent les meilleurs à prouver La fragilité de la vie. "Le troène et chèvrefeuille, Avec du lierre sur le front, Partirent au combat avec l'ajonc. Le cerisier joua les provocateurs, Le bouleau malgré son esprit élevé, Fut placé à l'arrière, Non pas en raison de sa lâcheté, Mais bien de sa grandeur. Le cytise doré prouva Sa nature sauvage à l'étranger. "Les pins se tenaient à l'avant, Au centre de la mêlée Que j'exaltais grandement En présence des rois. L'orme et ses fidèles Ne bougèrent pas d'un pied. Ils combattaient contre le centre, Contre le flanc et les arrières. "Quant aux noisetiers, on put juger Que très grande était leur rage guerrière. Heureux fut le rôle du troène ; Il fut le taureau du combat, le maître du monde. Morawg et Morydd Firent des prouesses sous forme de pins. Le houx fut éclaboussé de vert, Il fut brave entre tous. "L'aubépine, se gardant de tous côtés, Avaient les mains blessées. Le tremble fut élagué, Il fut élagué dans la mêlée. La fougère fut saccagée. Le genêt, à l'avant, Fut blessé dans un fossé. L'ajonc ne fut pas indemne, Bien qu'il se répandit partout. La bruyère fut victorieuse, se gardant de tous côtés, La foule était charmée Pendant ce combat des hommes. "Le chêne, rapide dans sa marche, Faisait trembler ciel et terre. Ce fut un vaillant gardien contre l'ennemi, Son nom est fort considéré. Les clochettes bleues se battirent Et causèrent grande douleur : Elles écrasaient, se faisaient écraser, D'autres étaient transpercées. "Les poiriers furent les grands pourfendeurs Du combat de la plaine, A cause de leur violence. La forêt fut un torrent de cendres. Les châtaigniers timides N'eurent guère de triomphe. Le jais devint noir, La montagne devint rabougrie, La forêt fut pleine de trous Comme autrefois les grandes mers, Depuis que fut entendu le cri de guerre. "Alors le faîte du bouleau nous couvrit de ses feuilles Et métamorphosa notre aspect flétri. Les branches du chêne nous enchantèrent Par les incantations de Mael-Derw, Souriant auprès du rocher. "Le Seigneur n'est pas d'une nature ardente. Il n'a ni père ni mère. "Quand je vins à la vie, Mon créateur me forma Par le fruit des fruits, Par le fruit du dieu primordial, Par les primeroses et les fleurs de la colline, Par les fleurs des arbres et des buissons, Par la terre et sa course terrestre, J'ai été formé Par les fleurs de l'ortie, Par l'eau du neuvième flot. J'ai été marqué par Math Avant de devenir immortel, J'ai été marqué par Gyddyon, Le grand purificateur des Bretons, Par Eurwys et par Euron, Par Euron et par Modron, Par cinq fois cinq maîtres de science, Par les savants enfants de Math. Lors de la grande séparation, J'ai été enchanté par le maître, Quand il fut à demi-brûlé. "Par le Sage des Sages, je fus marqué Avant l'existence du monde, Au temps où je reçus la vie, Dignes étaient les peuples du monde, Les bardes étaient comblés de bienfaits. "Je me suis incliné devant le chant de gloire, J'ai joué dans la nuit, J'ai dormi dans l'aurore. "J'ai été dans la barque, Avec Dylan, fils de la Vague, Sur une couche, au centre, Entre les genoux des rois, Lorsque les eaux comme des lances inattendues Tombèrent du ciel Au plus profond de l'abîme. "Dans la bataille il y aura Quatre fois vingt centaines. Ils agiront selon leur volonté. Il n'y a ni plus vieux, ni plus jeune Que moi dans leurs troupes. Une merveille : cent hommes sont nés, Chacun des neuf cents était avec moi. Mon épée fut tâchée de sang. Un grand honneur me fut attribué Par le maître, et protection où il était. Si je vais là où fut tué le Sanglier, Il composera, il décomposera, Il composera des louanges, Celui dont le nom est brillant et la main puissante : Avec un éclair, il contient ses troupes Qui se répandent comme une flamme sur les hauteurs. "Sur les hauteurs de la montagne, j'ai été serpent tacheté, J'ai été vipère dans le lac, J'ai été étoile au bec recourbé, J'ai été un vieux prêtre Avec ma chasuble et ma coupe. "Je ne fais point de mauvaises prophéties. Je prédis dans quatre vingtaines de fumées Le sort imparti à chaque homme : Cinq fois cinq troupes en armes. J'ai maté sous mon genou Six coursiers de couleur jaune. Mais cent fois meilleur Est mon cheval Melygan : Il est doux comme un oiseau de mer Qui ne quitte jamais Le rivage tranquille. "J'ai été le héros des prairies sanglantes, Au milieu de cent chefs. Rouge est la pierre de ma ceinture, Mon bouclier est bordé d'or. "Ils ne sont point encore nés dans l'abîme, Ceux qui m'ont visité, Sauf Goronwy Des prairies d'Edrywy. "Longs et blancs sont mes doigts. Il y a longtemps que j'étais pasteur. J'ai erré longtemps sur la terre Avant d'être habile dans les sciences. J'ai erré, j'ai marché, j'ai dormi dans cent îles, Je me suis agité dans cent villes. "O vous, sages druides, Demandez à Arthur Qui est plus ancien Que moi, dans les chants ! quelqu'un est venu Pour considérer le déluge, Et le Christ crucifié, Et le jour du jugement à venir. "Gemme d'or en un joyau d'or, Je suis splendide, je suis habile Au travail des métaux." Voilà ce jouli jouli poème, je crois qu'il contient ses propres informations
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Hors Ligne Membre Inactif depuis le 09/07/2024 Grade : [Légende] Inscrit le 13/03/2004 | Envoyé par kakkhara le Dimanche 27 Novembre 2005 à 22:08 merci beaucoup. Tu pourrais me dire où tu l'as trouvé?
Par ailleurs le cad goddeu est bien le nom du poème
___________________ "_Je joue attirance mortelle sur mon pisteur invisible et je t'attaque avec. |
Hors Ligne Membre Inactif depuis le 11/12/2006 Grade : [Nomade] Inscrit le 09/11/2005 | Envoyé par Ultima-x le Mercredi 07 Décembre 2005 à 20:45 Moi je suis Irlandais mais j'y connais pas beaucoup aux Celtes.
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Hors Ligne Membre Inactif depuis le 30/07/2014 Grade : [Sorcier] Inscrit le 14/08/2004 | Envoyé par Ch@mpi le Mercredi 07 Décembre 2005 à 20:47 L'intérêt du post, et au passage du up dans ce cas?boulet.
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Hors Ligne Membre Inactif depuis le 19/09/2012 Grade : [Modo Forum] Inscrit le 28/12/2004 | Envoyé par kamikazeur le Mercredi 07 Décembre 2005 à 21:03 aucun , comme le mien , mais facon hein
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