Introduction :
Après m’être arrêté dans les forêts sombres peuplées de serpents (cf :
snake’s will), mon voyage dans l’univers Magic continu dans les mondes souterrains, grouillants de rats et de démons plus vilains les uns que les autres. Depuis la sortie de l’édition j’avais un projet de deck défausse. Je connaissais les premières cartes qui y figurerais, les
Nezumi rasdecroc et autres
céphalalgie, mais il me manquait la carte qui allait donner la touche d’originalité à ce deck. En épluchant la liste des cartes noir je tombai par hasard sur
Seizan, pervertisseur de la vérité et je su tout de suite qu’il était possible de construire un deck autour de cette carte. Voyons maintenant, les ses différentes composantes.
Les fondations :
Parlons tout d’abord de la base de mana. Les couleurs qui composent ce deck ne disposent pas d’accélérateur de mana. Seul la
babiole du voyageur ou le
simulacre solennel sont disponibles. J’ai préféré opter pour ces derniers qui me permettent d’avoir une courbe de mana plus régulière, tout en disposant de créatures supplémentaires et de potentiels piocheurs. Le nombre d’accélérateur de mana étant faible le deck doit posséder une base de mana conséquente. Sur 60 cartes, 23 sont des terrains, plus d’1/3 du deck. 11 Marais et 8 îles.
Marais salant et
caverne voilée d’eau en 2 exemplaires chacun, me permettent de disposer de l’un ou l’autre type de mana, sans être trop affecté par les inconvénients ennerrant à ces terrains spéciaux.
La défausse :
C’est le cœur du deck, l’élément qui permettra de nuire directement à l’adversaire en lui faisant perdre ses cartes maîtresses. Dans le metagame actuel composé principalement de deck contrôle pour barré la route à affinité, un deck défausse a une place à prendre. L’avantage de la défausse est de pouvoir agir directement sur la main adverse et contre un deck contrôle qui mise sur un développement lent , cela devient très intéressant. Kamigawa apporte son lot de cartes pour utiliser ce concept au mieux. Le
Nezumi rasdecroc est certainement la meilleur d’entre elles. Ce rat permet en payant
de défausser une carte de la main de l’adversaire et fait rarissime qui mérite d’être souligné, cette capacité activée est utilisable en éphémère. Un lock à la pioche est donc possible. Mais ce n’est pas la seul qualité de la bête. Si on utilise la capacité et que l’adversaire n’a plus de carte en main, la créature se retourne et se transforme en
Perce moustache l’odieux, rat légendaire 3/3 qui inflige un nombre de blessures égale au nombre de carte en dessous de trois à chaque entretien adverse. La créature devient un killer potentiel. Les autres outils sont plus classiques mais néanmoins très efficace.
Détresse est un rituel pour
qui permet de choisir une carte non terrain dans la main de l’adversaire et de lui défausser. Une carte intéressante pour enlever les menaces adverses les plus pressantes. Pour en finir avec les outils de défausse, parlons de
l’Honden des confins de la nuit. Un enchantement qui permet, à mon entretien, de défausser une carte de la main adverse. Seul, il donne un peu de récursion à la défausse, mais la ou il devient intéressant c’est quand il est en combinaison avec un autre reliquaire pour défausser d’une carte supplémentaire, d’ou la présence de
l’Honden des vents témoins dont nous parlerons dans la partie gestion qui suit.
Gestion :
Ces l’apanage du bleu. Le gros avantage dans un deck défausse c’est de ne pas être obligé d’utiliser un nombre de contre important pour éliminer une bonne fois pour toute les menaces adverse. Il suffit de les remonter en main pour ensuite les défausser. Seul 4
condescendance sont présentes dans le deck. J’ai choisi ce contre car, en dépit de ne pas contrer à coup sur, il permet de bénéficier du regard, indispensable dans un deck qui ne dispose pas de beaucoup de cartes pour maintenir le tempo. Cette carte permet de palier ce défaut. Mais le deck n’est pas totalement dépourvu de pioche. L’enchantement,
Honden des vents témoins est prévu à cette effet. Cette carte permet une récursion de pioche du niveau d’une
arène phyrexiane sans l’inconvénient de la perte de point de vie. Seul, elle est déjà intéressante et en combinaison avec un autre reliquaire (dans ce cas
Honden des confins de la nuit) elle devient exceptionnel car elle permet de piocher 2 cartes à l’entretien. Dans une moindre mesure les
simulacres solennel et
Seizan, pervertisseur de la vérité, peuvent être utilisé dans cette optique, même si ce n’est pas leur but principal.
Bombe à sortilège d’aether peut également permettre de piocher, mais sa vrai utilité est de renvoyer une créature dans la main adverse. Cette capacité est indispensable, d’une part pour neutraliser les créatures adverse à l’aide de cartes de défausse, et d’autre part d’éviter d’être submerger par les créatures, car le deck manque de bête pour gérer les assauts directs. Cette cartes a un dernier avantage, elle me permet de jouer tour 1. C’est un élément important dans un deck qui ne joue pratiquement pas d’accélérateur de mana. Sur le même principe,
vérité résonnante est présente en quatre exemplaires. Moins gadget double emploi, mais bien plus polyvalente.
Le Kill :
Le kill du deck est basée sur une perte de points de vie croissante au fur et à mesure de la progression de la partie. Dans un jeu défausse, la carte indispensable est
céphalalgie. Elle permet de rentabiliser la défausse par une perte de 2 point de vie par carte défaussée. De plus l’effet est cumulable pour chaque exemplaire en jeu. Autant dire qu’on ne se privera pas de mettre quatre exemplaires de la carte maindeck. Dans un deuxième un temps,
rêves du monde souterrain fait perdre un point de vie à chaque fois qu’un adversaire pioche. Une condition de victoire en 20 tours (peut être un peu utopique). A l’instar de
céphalalgie, l’effet est cumulable, donc 4 exemplaires aussi. Cette carte est déjà intéressante seul mais devient très vite gênante en combinaison avec
Seizan, pervertisseur de la vérité. C’est une créature 6/5 pour
, un rapport force/endurance/coût de mana déjà très intéressant. Mais c’est sa capacité qui retient le plus l’attention. A chaque entretien, chaque joueur perd 2 point de vie et pioche 2 cartes. Le gros défaut c’est qu’elle fait piocher l’adversaire, mais cet inconvénient peut être palier grâce aux
Nezumi rasdecroc qui permettent de défausser en éphémère. Maintenant imaginez les dégâts avec le
rêve du monde souterrain. C’est une condition de victoire en 4 tours (3 pv avec le rêve + 2 pv avec Seizan par tour). Pour en finir avec les kills, la chantilly sur la cerise, j’ai nommé
Cascade temporelle. Elle ne fonctionne qu’en combinaison avec le rêve du monde souterrain mais si l’adversaire a le malheur d’être proche de la barre fatidique des 10 points de vie c’est pratiquement la mort assurée. En un seul exemplaire juste pour le fun.
Le side :
Le side est assez classique, il comprend :
4
Dissolution et 2
statue imi pour affinité, 4
arraché la chair pour les decks créatures, 2
bombe à sortilèges nécrogène pour les deck control et 3
extraction crânienne pour le reste.
Courbe de mana :
4 Bombe à sortilèges d’aether
4 Condescendance
4 Nezumi rasdecroc
4 Détresse
4 Vérité résonnante
4 Rêve du monde souterrain
4 Céphalalgie
2 Honden des confins de la nuit
2 Simulacre Solennel
2 Seizan, pervertisseur de la vérité
2 Honden des vents témoins
1 Cascade temporelle
Points forts/faibles du deck :
Une fois les cartes maîtresses en jeu les points de vie défilent
Une bonne interaction entre le bleu et le noir (défausse et renvoi de permanents)
La possibilité de gérer tous les types de sorts
Une bonne répartition des coûts de mana
Pas d’accélérateur de mana
La difficulté de gérer Seizan
Voilà pour le commentaire, j’espère qu’il vous a semblé claire. Comme d’habitude j’essaye d’apporter une touche d’originalité à mes deck tout en restant compétitif. Maintenant c’est à vous d’apporter vos commentaires pour l’améliorer.
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