CENSURE ET DICTATURE UNGLUED - UNHINGED
Introduction
Ce deck combine habilement les 2 extensions fun et interdites de Magic, à la manière d'un deck construit. C'est le genre de jeu qui n'est sorti de sa boîte que rarement, généralement une seule fois par adversaire. Il repose sur une première combinaison démesurée et déséquilibrée, mais est tout de même intéressant pour la partie originale que vous offrirez à votre adversaire. Le propriétaire du jeu récupère un peu le mauvais rôle anti-compétitif, mais si l'adversaire n'a pas toujours ses chances de victoire, il peut faire preuve d'humour et accepter le mécanisme particulier du jeu avec bon coeur.
Les combinaisons sont vieilles depuis la sorties des extensions, aussi ce deck est une mise en pratique directe (tout aussi ressorti des vieilles notes de lycée).
Anglaises et souvent ambiguës, il faut très bien connaître les véritables effets des cartes Unglued et Unhinged en France. Il faut faire preuve de rigueur malgré l'apparence décalée des cartes. C'est pourquoi j'ai fait quelques rappels de règles spéciales dans certaines descriptions des cartes pour que la partie se déroule pour le mieux.
La victoire
• Le plus simple est de poser la carte sans nom
____ et de lui donner le plus long nom de carte magic existant (soit
Our Market Research Shows That Players Like Really Long Card Names So We Made This Card to Have the Absolute Longest Card Name Ever Elemental). Ce nom doit impérativement exister, la langue n'importe pas.
Ensuite il faut enchanter la carte avec le nouveau nom avec
Wordmail pour obtenir un véritable monstre, prêt à attaquer dès le 3e tour.
copie le nom de + = 26/26
• La seconde possibilité est de poser
Censorship et d'infliger 2 par 2 des blessures à l'adversaire à chaque fois qu'il prononce le mot choisi.
• La troisième possibilité est plus subtile. Il faut avoir
Frankie Peanuts en jeu, poser une certaine question à l'entretien suivant puis exécuter la réponse immédiatement en jouant
Topsy Turvy :
A votre 1er entretien vous posez cette question : "Que vas-tu répondre à la prochaines question ?". L'adversaire choisi "Oui" ou "Non" et doit s'exécuter jusqu'à la fin de la Partie comme le dicte Frankie.
A votre 2sd entretien, selon la précédente réponse, vous demandez à l'adversaire : "Vas-tu lâchement abandonner la partie et me laisser gagner ?" ou "Vas-tu continuer à jouer et faire comme si tu avais la moindre chance de réussite ?". La victoire est anti-jeu mais sacrement originale.
Censorship
Il existe une petite série de mots intéressants à censurer pour déstabiliser le jeu :
Je - Attaque - Oui - Non - Euh - Vie...
• La 1ere combinaison possible dans ce deck est
Censorship (Non) +
Head to head ou
Frankie Peanuts. Avec
Head to Head, le principe est de poser à l'adversaire des question où il devra forcement répondre non. En principe l'adversaire perd 2 points de vie pour chaque "
Non" prononcé, soit 14 points de vie au final. Il ne peut pas répondre par "No - Nop - Nan" qui ne sont pas des mots du dictionnaire français.
S'il est astucieux, il peut détourner la règle en jouant à ni oui ni non, en exprimant des négations comme "Du tout - Absolument pas - Ce n'est pas le cas...". Il peut donc s'en sortir et c'est bien normal. Se prendre 14 en deux cartes de coût converti de 1 chacune c'est un peu exagéré. Il ne reste plus qu'à poser des questions à l'adversaire, voir même faire connaissance, tout en s'imposant une limite pour ne pas être lourd (ça ne sert à rien de bombarder l'adversaire de questions si il ne tombe manifestement pas dans le piège).
• La 2sd combinaison possible est
Censorship + Loose Lips. En posant
Loose Lipssur une créature, il faut choisir une phrase de 8 mots ou moins, que devra réciter l'adversaire s'il ne veut pas que vous piochiez 2 cartes. Personnellement ma phrase courante est "
Je dis non, non, non et non !". Une fois
Censorship en jeu avec le mot "
Non", l'adversaire qui a subit des blessure par la créature enchantée a le choix : il perd 8 pt de vie ou vous piochez 2 cartes. Le résultat est bénéfique dans les deux cas.
Le contenu
Le point fort de ce deck est qu'il ne coûte cher ni en invocation ni en argent, sauf du côté de l'édition Unglued où les cartes se font rares depuis toujours.
coûts / pourcentages
1............. 45%
2............. 20%
3............. 20%
4............. 15%
communes : 55% - uncos : 20% - rares : 25%
Malgré le petit nombre de créatures (14 +
Cheatyface), le deck est d'abord agressif. Mais aucune autre créature que
la carte sans nom ____ ne permet la victoire.
____ peut faire tout le travail, la poser avec l'enchantement
Wordmail reste le plus difficile. La réunion de la combinaison repose donc sur la chance, et en attendant qu'elle se présente l'ensemble des cartes restantes est de type contrôle.
Censorship et
Topsy Turvy arrivent bien vite pour faire perdre les repères à votre adversaire, et les
Meddling Kids peuvent devenir un véritable fléau.
A l'inverse de
Censorship, le mot choisi par
Meddling Kids est écrit ; le mot dans la boîte de texte des autres cartes doit correspondre lettre par lettre.
Après il suffit de choisir le bon mot,
Retirez - Tour - Créature - Cherchez - Contrecarrez - Toutes - Chaque - Blessures - Enchantée - Jeton ou Jetons...
La réserve : La dictature
Le jeu ne se veut pas sérieux, les 15 cartes supplémentaires ne sont pas à adapter au jeu adverse.
La réserve est une extension au deck de base, une nouvelle évolution pour exploiter les meilleures combinaisons possibles. Elle inclut à présent la couleur verte.
Keeper of the Sacred Word est similaire à
Censorship, profitant à son tour des effets de
Head to Head et
Loose Lips, faisant une nouvelle créature redoutable.
Stone-Cold Basilik n'est ici que pour la victoire facile. Il est dispensable mais expérimente une façon honteuse de gagner, car si
Staying Power est en jeu et que l'adversaire lit la carte, il ne peut plus attaquer, bloquer, ni jouer des sorts ou des capacités jusqu'à la fin de la partie.
Quelle ignoble façon de terminer la partie !
Egalement, si
Frankie Peanuts et
Staying Power sont en jeu, vous imposez à votre adversaire comment jouer à partir de votre 2e prochain entretien, créant la même condition de victoire qu'avec
Topsy Turvy (voir paragraphe La victoire).
Mais cette fois avec Saying Power vous pouvez poser des question moins brutes qu'avec
Topsy Turvy vu que les effets ne sont pas limités dans le tour.
Vous avez par exemples : "Vas-tu engager tous tes terrains à chacun de tes entretiens ? Vas-tu attaquer avec tes créatures ?"...
Dernières règles importantes
•
____
Cette carte n'a pas de nom, son nom officiel est rien. Pour prononcer le nom de cette carte il suffit de ne rien dire.
Elle vient la première dans l'ordre alphabétique. Il n'y a aucun caractère dans son nom, le souligné traduit juste que la carte n'a pas de nom.
Le nouveau nom doit être celui d'une carte existante, de la langue de notre choix.
•
Censorship & Keeper of the Sacred Word
Le mot choisi est verbal et non écrit, c'est la phonétique qui compte. Ainsi tous les homophones d'un mot font effet.
Par exemples si le mot choisi est "Je", le mot "Jeu" est aussi impliqué.
Si le mot choisi est "Je", le mot "j' " n'est pas pris en compte.
Illustration de la carte Censorship
Après avoir illustré 2 cartes représentant une femme avec une pose jugée trop sexy, le dessinateur Matt Wilson s'est vu réaliser le visuel pour
Censorship.
Pour cela, il a repris son image de la
Gardienne de l'esprit pour apporter une nouvelle pose particulièrement osée (en pixels épais), c'est cette même femme qui est totalement passée en arrière plan derrière les bandes noires.
Voici les images d'origine qui ont amené à l'illustration finale.
Voilà, vous avez à présent tous les secrets pour constituer un deck fun qui fera grimacer votre adversaire. Si votre partenaire vous autorise une telle partie, N'ayez comme première optique que de vous amuser à deux, quitte à vous refuser de jouer certaines susceptibles de ne pas faire durer le plaisir.
Vous offrirez peut-être ainsi un nouvel air, un nouvel esprit détendu qui au moins aura existé le temps d'une manche.