Article Magic : Les Dragons

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Aewmor

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Les Dragons

Type : L'Univers Magic

Catégorie : Les créatures de magic

Posté le 27/06/2006 par Aewmor

Magic l’assemblée et les Dragons

Les dragons. S’il est un type de créature représentatif des mythes ancestraux c’est bien celui-ci. Il est présent dans les mythologies des peuples antiques des cinq continents. L’extrême orient a fait de ce lézard géant un de ses signes du zodiac et ses représentations sont présentes dans toutes les fêtes populaires locales, il y est considéré comme protecteur et bénéfique. En Europe, l’animal incarne la peur, le vice et la cupidité. Les peuples du nord l’arborent sur leurs écus en signe de puissance depuis la nuit des temps et les cavaliers de Napoléon prendront le nom de Dragons. En Afrique, il prend parfois la forme d’un homme perfide et doué de pouvoirs magiques dans les histoires contées aux enfants… Dans toutes la littérature médiévale fantastique (ou heroic-fantasy) il occupe une place de choix, tantôt malin et perfide, tantôt simple bête de somme. Tantôt domptable, tantôt démoniaque. Toujours puissant. Le combattre est signe d’héroïsme, de Bilbo à Sigfried, en passant par St-Michel, ils ont acquis leurs lettres de noblesse pour l’avoir vaincu.
Le jeu Magic the Gathering ne déroge pas à la règle. Les dragons sont parmi les créatures les plus puissantes et les plus prestigieuses.
C’est la raison de cet article.

Petite histoire de Dragons…(les cartes)

Se lancer dans les histoires de dragons n’est pas une mince affaire. Il s’agit sans conteste de l’un des type de créature les plus mythique du jeu. Les deux premiers d’entre eux furent le Dragon Shivan et le Dragonnet édité dès Alpha puis, pour ce qui est du Shivan, réédité d’innombrables fois (et il est fort à parier qu’il le sera encore).
Aujourd’hui, la « famille » dragon compte 59 membres si l’on compte le fameux et unique, au sens premier du terme, Shichifukujin Dragon qui fait baver les collectionneurs depuis sa cage de verre nippone (on y reviendra…).
Par ailleurs, aucune autre famille de créature aussi étendue ne compte une telle proportion de rares ! Les deux seuls dragons dérogeant à cette règles sont les uncos : Dragonnet et Dragonnet du Fourneau! Soit une proportion de 56 rares sur 58 cartes ! ! !
La couleur la plus représentée parmi les dragons est bien entendu celle du feu, le rouge. Mais très tôt, dès Legends, les dragons multicolores ont pris une place importante et sont aujourd’hui les plus nombreux après les purs rouges.
Les dragons sont moins nombreux en blanc, en vert, en noir et incolore (artefact) mais pas absent ! C’est à nouveau une particularité des dragons : être si valablement représentés dans les six « coloris » possibles (j’inclus ici l’incolore).


Place dans l’univers de Magic (storylineS ? Euh… faudrait voir à pas exagérer)

Loin de moi l’idée de retracer ici toutes les storylines de tous les dragons. Suis pas fou. Mais on peut parler de la nature des dragons dans l’univers de Magic.
Premier constat, ils sont nombreux. Affirmer « les dragons sont avides de trésors » n’est pas forcément vrai pour tous. Dans cet univers, les dragons peuvent lors de certains évènements « former un peuple ». Et comme tous les autres types de créatures, il y a alors parmi eux des rois ou leader : Darigaaz, Bladewing the risen, ….
Les dragons restent à l'écart de tout ce qui se passe dans le monde et attaquent ceux qui les attaquent.
Les dragons sont immortels (pas invulnérables mais bien immortels. C’est à dire qu’on peut les tuer mais qu’ils ne sont pas « doués » de mort naturelle) et d’une grande intelligence, deux caractéristiques qui les poussent à accumuler de très grandes connaissances. Ils sont également susceptibles, arrogants et cruels (comme nous le confirme le texte d’ambiance du Dragon Shivan). Certains sont fourbes à l'extrême, d’autres à l'inverse, font preuve d’un honneur démesuré.

Sur Dominaria on rencontre les Dragons « classiques », ils vivent dans les montagnes, mangent les moutons, les villageois et les villages à l’occasion .

Pour Kamigawa, c’est différent : ce sont aussi et surtout des esprits, ils sont les protecteurs de villes légendaires de leurs couleurs :














Leurs signes distinctifs

Illustrations

Jusqu’il y à peu, la norme était celle-ci : une grosse bête, de grandes dents, souvent du feu pour les rouges et surtout : des ailes. Les dragons-esprits de Kamigawa enlèvent les ailes (et ajoutent des bois) pour coller aux légendes orientales, mais le reste est toujours vrai.
Pour résumé ont pourrait dire ceci : un dragon est une grosse créature volante munie d’au moins une capacité.
Etre plus précis sans en exclure n’est pas possible…

Le Vol

Voici peut-être également ce qui peut-être considéré comme LE point commun que partage les dragons : le vol en capacité statique. Aussi vrai qu’un goblin ne vole pas, les dragons volent ! Seul quatre dragons ne possèdent pas cette capacité. Du moins pas en statique. Car le Dragon des brumes peut acquérir le vol moyennant un coût d’activation de… 0. Il peut également le perdre aussi vite.
Le deuxième de la famille est le Dragon de la canopée, lui s’il ne vole pas, il piétine. Mais à nouveau on peut lui donner le vol, cette fois en payant 1G, il perd alors le piétinement.
Le dragon des fosses de rakdos nécessite lui RR pour voler.
Dire que ces deux derniers ne volent pas est donc user de bien grands mots. Personnellement, je dirais plutôt qu’à l’inverse de leurs cousins, eux, parfois, ils atterrissent .
Enfin, le troisième à échapper à cette héritage familial est issu de l’édition Portal Three Kingdoms, il s’agit du Dragon du Zodiac. Voici le SEUL dragon qui ne possède pas le vol dans ses capacités (bon d’accord, le Shichifukjin aussi mais celui-là je le compte pas parce que c’est pas du jeu ! ! ! ). Outre sa rareté, c’est probablement l’une des raisons pour lesquelles il est si recherché par les collectionneurs.
Voici donc la règle :
« Les dragons volent »
et l’exception qui la confirme :
« Le Dragon du Zodiac ne vole pas »

A part ça, il est en fait assez difficile de trouver de nombreux signes distinctifs à la famille des dragons.


Couleurs

Représentés dans toutes les couleurs, leurs capacités varient en s’accordant avec la nature de la magie colorée en question. Exemples en vrac : l’Escouflenfer Shivan met du dégât direct (rouge), le dragon de vif-argent dévie les sorts (bleu), Jugan, l’étoile ascendante booste les autres créatures (vert), le dragon des catacombes reproduit une sorte de « peur » à sa sauce (noir), le dragon mécanique (artefact)…euh… comment dire ?…se remonte comme une horloge !

Quand aux multicolores, ils présentent des caractéristiques très variées. Les Primitifs ont des capacités dont la nature est résolument déterminées par leurs coûts d’activation.
Longtemps, le noir, le blanc, le bleu et le vert sont restés des « parents pauvres » en matière de dragons (si l’on excepte les multicolores, bien sûr…). Le noir avait pour seul représentant le dragon des catacombes, le vert, le dragon de la canopée, le bleu le dragon des brumes et le blanc les dragon d’albâtre et dragon exalté. Mais ces derniers temps, il devient difficile de distinguer les couleurs « favorites » des dragons. Champions of Kamigawa y est pour beaucoup avec des représentants plus qu’honorables dans chaque couleur et avant ça, le bloc carnage avait vu l’apparition du Dragon éternel (qui relevait un fameux coup le niveau des dragons blancs !) et le Dragon de vif-argent qui devenait le deuxième dragon pur-bleu (le suivant fut Ultimus Changebrume mais je le compte pas, c’est d’la triche ! ).

Bref, la famille des dragons est une famille très « touche à tout ». Et ce, de plus en plus.


Leurs coût (mana, entretien et … euros)

Mana

A nouveau ici, on observe une très grande diversité. Les moins chers des dragons coûtent 4 manas (en coût converti…) les 2 dragonnets, le Dragon Fulgurant, le Dragon juvénile, le Rathi dragon et enfin le Dragon des fosses de Rakdos. Les plus chers sont les Dragon tyran (10) en mono-couleur et ceux qui nécessitent l’utilisation de trois couleurs de manas (issu de Invasion et surtout de Legends). D’autres encore (le dracovampire, ou Ailelame le ressuscité) affichent 7 ou 8 au compteur et ce en bicolore !
Evidemment, trois des quatre « moins cher » parmi les rares (cités plus haut : le Rathi, le Juvénile et le Fulgurant) ont des inconvénients non-négligeables : l’un nécessite le sacrifice de deux montagnes, le second doit attendre le seuil pour devenir vraiment un vrai dragon et le dernier à l’écho et vous impose donc de le « repayer » durant le tour qui suit son arrivée en jeu. Le plus récent : Dragon des fosses de Rakdos lui, justifie son coût peu élevé par la nécessité de payer ses capacités ou la condition d’activation de l’une d’entre elle (double-initiative). Il est également l’un des plus « petit » dragon en force et endurance : 3/3.
Enfin, le Dragon de vif-argent peut arriver en jeu avec la mue mais le retourner coûte quand même 4U.
Pour 5 manas, on sort également le Hunted Dragon, 6/6 vol, célérité. Un rapport pour le moins intéressant mais qui implique le « don » à son adversaire de 3 jetons Chevalier 2/2 initiative. L’inconvénient est mince, je le concède, pour un kill aussi puissant, mais il ne peut être négligé lors de la construction du deck.
Bref : les dragons bon marché, c’est un leurre ! Ils se payent d’une manière ou d’une autre : à crédit, en compensation, à l’entretien…
En réalité, et j’exprime ici un avis personnel, un coût converti de 6 peut être perçu comme un gage de qualité. C’est une sorte de standard qui ne remet aucunement en question la qualité des dragons cités ici plus haut. Il existe par exemple, Rorix Bladewing , le Dragon à deux têtes, le Dragon des volcans ou bien sûr le Dragon Shivan.
Evidemment, de nombreux dragons peuvent présenter des avantages énormes une fois en jeu et donc compenser largement leur coût élevé (par exemple le Dragon fourgueule ou le Tyran), mais si on cherche simplement de grosses créatures volantes qui arrivent vite en jeu et qui ne nécessitent pas la combinaison avec d’autres cartes, se fixer le critère de coût converti de six peut être un bon indice.

Entretien

Et bien oui. Yen a des qui en ont un ! Un coût d’entretien.
Des bestioles d’une puissance innommable ! Des monstres tellement ingérables que payer full manas en trois couleurs, c’est pas encore assez cher ! Faut en plus leur donner à manger à tous les tours. Tu parles d’une guigne !
Par exemple les cinq dragons issus de Legends, les Ancêtres, ont des capacités terribles mais leurs coûts d’invoc et d’entretien les rendent quasiment injouables. Si ce n’est en Casual et multi-joueurs.
Le Dragon Tyran également souffre de la tare. C’était évidemment nécessaire pour contenir une telle puissance. Il faut jouer mana-flare ou en reanimator et s’arranger pour qu’il ait la célérité. La plupart du temps, il achève alors en un tour.
Bref, déjà que de nombreux dragons souffrent d’un coût prohibitif, lorsque l’entretien est nécessaire, la combo (ou disons la sortie alternative pour les pointilleux) l’est aussi.

Euros…

Comme tous les prix des cartes Magic, ceux des dragons fluctuent. En fonctions des éditions, en fonction de leur « légalité » en tournoi, en fonction des modes… Et justement, à l’heure où j’écris, les dragons ne sont pas à la mode. Ce qui signifient que le fait d’être un dragon ne justifie pas vraiment qu’une carte soit chère à l’achat. Ca n’a pas toujours été le cas. Certains dragons restent chers non pas parce qu’il sont plus rare qu’une autre carte mais parce qu’en plus d’être rares, ils appartiennent à cette famille de créature. C’est le cas notamment du Dragon Nalathni, ou des dragons Portal qui jouissent d’un prestige constant.
Il y à encore un an, il était très difficile d’acheter à la pièce un dragon à moins de 5 ou 6 euros. Ils sont actuellement plus nombreux à descendre en dessous de ses prix. Probablement parce qu’ils sont de plus en plus nombreux et qu’il apparaît également de nombreux autres thons très efficaces.


Le Père des dragons

Le Dragon Shivan est perçu par beaucoup comme « le père des dragons » (pas dans la storyline, qui n’existe d’ailleurs pas pour les éditions de base mais bien dans le jeu de carte) non seulement parce qu’il était le premier représentant de la famille mais parce qu’il semble au fil des ans continuer à représenter un archétype jamais démenti. Malgré l’évolution du jeu, son statut n’a jamais changé, contrairement à celui d’autres cartes. Il est un peu aux dragons ce que l’ange de Serra est aux anges.
Certaines rares ont, en treize ans, perdu pas mal d’intérêt et n’ont en tous cas jamais eu une telle aura que le Dragon Shivan. Avec ses caractéristiques : 5/5, vol, boostable en attaque, pour six manas, le Dragon Shivan reste un modèle du genre.



Les autres stars

Des dragons, il en sort régulièrement. Si la plupart sont de bonnes créatures, il en existe des nuls. Le pire de tous est probablement le Dragon exalté. Cher et sans intérêt, pire, un handicap. Mais il est à noter que certains sortent du lot de bonne cartes que représente la famille. On a parlé du Shivan, l’étalon. Chronologiquement, le suivant à s’être distingué est Nicol Bolas dont la capacité a vite été jugée plus puissante que celle de ses camarades Paladia Mors, Chromium, Vaevictis Asmadi ou Arcades Saboth.



Nombreux sont ceux qui ont eu leur heure de gloire par la suite, surtout en rouge, mais quoi de plus normal puisque c’était les plus nombreux… Parmi les dragons Mirage, aucun ne s’est vraiment démarqué. Ils étaient d’une puissance limitée ou souffraient d’un coût en mana proprement prohibitif. C’est le cas notamment de Teeka’s dragon qui est une démystification de la créature artefact à lui tout seul, jugez plutôt :



Un monstre. Mais souffrant d’un handicap de taille : 9 manas à l’invoc. Aouch ! Avec l’arrivée de Mirrodin, certains l’ont réintégré à leur deck artefacts.

En Invasion, Riss, l’éveilleur, qui faisait la part belle aux jetons Saprobiontes a connu un succès plus grand que les autres primitifs. A l’achat, la carte est longtemps restée plus chère que les autres dragons Invasion.



Vint ensuite le bloc Carnage et ses joyeuses « bourrinades » : Rorix ailelame qui déclassait définitivement le déjà sympathique Dragon des volcans et Dragon Fourgueule qui en deck tribal (rendu plus abordable par l’édition Fléau) devient simplement énorme. Le Dragon Tyran ne passe pas non-plus inaperçu, s’imposant probablement comme la créature la plus puissante en combat que le jeu ait jamais connu (ça va faire bondir certains que je dise ça, mais je parle ici de la puissance et du nombre de capacité présente sur une seule carte et qui n’ont d’autre fonction que le stricte combat).



Les suivants à se faire remarquer furent les Champions de Kamigawa. Cohérent avec l’univers de l’édition (et uniquement avec cet univers-là d’ailleurs…), ils mettent en scène des dragons à l’apparence plus orientale, dépourvus d’ailes et rappelant de longs serpents tortueux. Il sont chacun esprit et protecteur d’une ville qui elles-mêmes sont des terrains légendaires. Leur puissance va d’appréciable en ce qui concerne un Jugan, à carrément hors normes en ce qui concerne Kokusho. Il y avait longtemps qu’un dragon n’avait plus fait autant de bruit que ce dernier. Kokusho a fait beaucoup d’ombre aux autres dragons Kamigawa, et pour cause. Il est probablement l’un des plus puissant jamais édité et le restera sans doute longtemps. A noter que Kamigawa, confirme un fameux coup le fait que les dragons peuvent être très bien représenté dans chaque couleur.

L’un des derniers nés est Niv-Mizzet, Le Cérébropyre deuxième dragon bicolore rouge/bleu et premier véritablement jouable. Celui-ci devrait également laisser une trace très honorable, ne fût-ce que par sa déjà célèbre combinaison avec la carte Curiosité.

Le temps nous dira…


Dragons & éditions :

L’édition dans laquelle les dragons sont les mieux représentés est Mirage qui en compte pas moins de sept ! ! ! ! Depuis Legends, il n’en était plus sortis (sauf rééditions de Shivan et Dragonnet) et Mirage donne le coup d’envoi d’une longue série.
Fléau était également très liée aux dragons. Si le nombre de dragons n’était pas exceptionnel dans cette édition (4…quand même… ), nombre de cartes ayant un rapport direct avec ce type de créature ont vu le jour. Des rituels (Orage de dragons,…) des créatures (serviteur d’ailelame,…) ou des enchantements (jour des dragons,…).
(Elle a aussi vu l’arrivée du dragon le plus bourrin, le Dragon Tyran)
D’autres éditions sont également marquées du sceau du dragon. Il était légitime que Legends en aie son lot. A cette époque est alors apparue une famille de cinq dragons tricolores (réédités en Chronicles) difficilement jouables mais très puissants.
Invasion à également eu droit à sa « série de cinq » avec l’Ur-Dragon (voir l’article sur les cinq primitifs) là encore, des dragons extrêmement puissants, tous tricolores, tous 6/6 volants et muni de capacités que le contrôleur peut activer lorsque le dragon blesse un joueur.
Plus récemment, Champions of Kamigawa a rejoint les éditions les plus prolifiques en dragons et proposé l’un des plus puissant jamais édité : Kokusho, l’étoile du soir.

Les quatre éditions précitées sont indéniablement les plus marquées par les dragons qui sont plus habituellement édités « au compte goûte ». En général, ils se rejoignent rapidement les cartes les plus recherchées des éditions et font toujours partie du peloton de tête des créatures. Ce sont des « kill » très prisés.

Les Portal :

Ces éditions consacrées à la découverte du jeu sont au nombre de trois et sont sorties entre 1997 et 1999: First Age, Second Age, Three Kingdoms.
Certaines cartes rares issues de ces éditions sont très recherchées par les joueurs de type 1.5 et les collectionneurs. Ces derniers sont très friands des dragons Portal qui eux sont au nombre de sept :
- cinq en Portal I :Dragon d’Albâtre, Dragon de Feu, Dragon des Nuages, Dragon d’Ebène, Dragon des Volcans
- un en Portal Second Age : Dragon Sulfureux et
- un en Portal Three Kingdoms : Dragon du Zodiac.
- un en Starter Edition (c'est pas du Portal, mais ça y ressemble beaucoup): le Thunder Dragon

(Je vous met l'image parce qu'on le connaît pas beaucoup celui-là:

Les prix auxquels sont disponibles ces cartes témoignent bien du prestige dont jouissent les dragons dans le jeu. Dans le commerce, ils avoisinent les 20 euros (bien que pas dispo sur MC, portal oblige…)sauf le dragon du Zodiac qui, lui, explose les plafonds, il est introuvable à moins de 100 euros…
Dans ces éditions, seule la couleur verte n’a pas son dragon. Globalement, ce sont des cartes d’une puissance très relative si l’on prend en considération leur coût d’invocation, assez élevé.
(A noter que le dragon de feu, est le seul dragon qui crache le feu par…la queue… )

Les promos :

Deux dragons ont un statut particulier dans la famille : le Nalathni dragon et le Shichifukujin Dragon. Car il s’agit de cartes de Dragons promotionnels. Ils ne sont pas sortis en édition régulière. Le Nalathni fait partie d’une série de cinq cartes qui accompagnaient les livres de… . Il est donc relativement rare bien que l’on en trouve assez facilement pour une carte promotionnelle (il est d’ailleurs disponible sur Magiccorporation). Du point de vue du jeu, il est quasiment injouable. Il fait penser au dragonnet… en plus nul. A noter qu’il est le seul de la famille à posséder la capacité de Regroupement. Pour plus de détails, il a été analysé.



Le Shichifukujin, lui, jouit d’un autre statut : celui de mythe.
Il fait partie de ces rares cartes n’existant qu’en un seul exemplaire. Et oui. Le désespoir des pauvres fous qui un jour, ont cru pouvoir posséder un exemplaire de chaque dragon. Perdu les gars, désolé. Sachez que j’ai pleuré aussi. En réalité, ce dragon a été distribué à l’occasion de l'inauguration du bâtiment DCI Japan Tournament Center.

Mais à la fin de l’événement, tous ont été détruits sauf un. Il trône dans une vitrine à l’entrée du bâtiment, sous verre…
Une légende urbaine existe cependant, selon laquelle un fraudeur aurait à l’époque dissimulé son Dragon pour le sauver de la destruction. Il en survivrait donc ailleurs un autre en liberté…
(Ceci est totalement faux, c’est précisément une TENTATIVE de lancer cette légende qui à ma connaissance n’existe pas ! ! ! ).




La tribu des dragons dans le jeu

Jusqu’à l’édition Mirage, les dragons travaillaient en solitaire. « Faire un deck dragons » consistait à mettre beaucoup de dragons dans un deck, c’était la seule manière d’exploiter le thème. Avec Mirage (édition mettant l’accent sur les combats de créatures), on voit apparaître des cartes comme «Zirilàn De La Griffe » qui permet de jouer les dragons de manière alternative ou «Hiviss De La Skalja » et «Rashida Scalebane » pour s’en protéger de manière spécifique.



Plus tard, le bloc carnage et plus spécialement l’édition Fléau viendront ajouter des cartes « tribales » concernant les dragons et permettant une plus grande facilité et une plus grande diversité dans le deck à thème : «perchoir des dragons », «Orage des dragons», «serviteur d’Ailelame», ou encore le célèbre «Shamane Languedragon», pour ne citer qu’eux.



Plus encore, avec Ailelame le ressuscitéet le Dragon Fourgueule, certains dragons eux-mêmes affichent des capacités tribales. Une première.



Mon hit-parade

J’avais envie de vous proposer une sélection des meilleurs dragons. C’est pas facile vu que ce sont en général d’excellentes créatures et qu’ils sont très différents les uns des autres. Comment comparer Shivan à Rith ? Tant pis. Je vous propose quand même ma sélection. Même si j’essaye d’appliquer des critères cohérents, c’est strictement subjectif comme classement. Vous n’aurez qu’à me dire ce que vous en pensez…
Voici comment j’ai réfléchis :
1) la puissance de la carte, l’avantage qu’elle représente quand on l’a en main puis en jeu,
2) la facilité de jeu, c’est à dire non seulement son coût d’invocation abordable mais également la facilité de monter un deck permettant de la jouer (exemple : Les decks permettant de jouer un Dragon Shivan de manière réaliste sont moins contraignants à monter que ceux dans lesquels on veut jouer Draco).
Voici les cinq. Parmi eux, je ne fais pas de classement. Pour moi, ils sont excellents, point barre…
- Dragon Shivan (5/5 vol boostable pour 6, indémodable tueur)
- Kokusho, the evening star (5/5 vol en noir, pour 6, surpuissant en combo, plus que sympa en lui-même, gagne des parties à lui tout seul en duel et devient carrément dément en multi-joueurs, son type de légende devient ici presque un avantage puisque le garder en jeu n’est pas forcément le but premier, on en joue même parfois deux coup sur coup, c’est souvent synonyme de victoire)
- Dragon à deux-têtes (6 à l’invoc, 4/4 vol ce qui est respectable, bloque deux créatures ce qui est bien pratique, se booste en attaque et ne peut être bloqué que part deux créatures au moins…pour être sûr que le boost tue)
-Rorix Bladewing (6/5 vol célérité pour 6 = une surprise de taille. Si t’as pas prévu en face, tu peux en mourir)
-Bladewing the risen (le coup de cœur de ce « groupe de tête » même si il est bicolore, cher et légendaire, reste que il fait un peu office de « seigneur » des dragons. Il ramène un cousin en jeu et, pas radin, booste tous ses copains… Il jouit chez moi d’un capital sympathie peut-être excessif mais néanmoins assumé ! )

Allez, hop, pour l’esthétique, je réunis les cinq illustrations des meilleurs, même si elles sont déjà ailleurs !!





Les textes d’ambiance…

Les dragons sont très souvent dépourvus de textes d’ambiance. C’est dommage mais c’est une particularité des créatures aux nombreuses capacités. Bien souvent, il n'y a tout simplement plus la place de mettre la moindre phrase dans la boîte à texte d'un dragon.
A nouveau, le Dragon Shivan se fait remarquer ici. Il propose une explication probablement issue d’un documentaire animalier qui parlait de lui. On y apprend qu’il s’agit d’un dragon particulièrement cruel. Super.
Le Dragon Exalté nous confirme que la Vanité et l’Avarice sont les deux défauts majeurs des dragons.
Le Dragonnet, en fonction des éditions, s’est vu affublés de plusieurs textes allant des bêtes petites phrases menaçantes à une citation d’un vers de Victor Hugo « Himself ».
Sur l’escouflenfer pourpre, on trouve une citation de Rashida. C’est presque insultant pour un dragon, je trouve : « Le feu des dragons a fait de moi une guerrière ».
Dans la série des citations qui font peur, c’est le Dragon des Brumes qui remporte la palme :
« Dans les plaines, les fermiers qui bravaient le brouillard commencèrent à diparaître. Beaucoup blâmaient les gobelins, aucun ne devinait la vérité. » Bouououououh, ça fait peur !

A titre personnel, je suis plus friand des textes humoristiques, même quand ils sont tout pouilleux, ça a le mérite de détendre l’atmosphère. Alors voilà, mon vainqueur dans la compétition du meilleur texte d’ambiance parmi les dragons est le Hunted Dragon : « Les chevaliers voient en lui l’opportunité d’une glorieuse carrière. Le Dragon voit en eux le petit-déjeuner, le déjeuner et le dîner.» Ca me plaît ça ! En plus, ce qui est dit est assez vrai : doit-on vraiment se soucier de refiler au pinpin d’en face trois petits jetons si en échange on dispose d’une 6/6 volante, célérité… Parfois oui, mais si on joue correctement, ce dragon fait honneur à son texte, normalement. Celle du Dragonnet du Fourneau est sympa aussi : « Les dragonnets ne parviennent pas à comprendre les humains – S’il ne veulent pas être tués, pourquoi sont-ils faits de nourriture et de trésors ? ». Héhéhé.
Je ne peux pas terminer cet article sans mentionner le plaidoyer proposé par le Nalathni Dragon pour justifier son existence: « Ces dragons petits mais intelligents et leurs alliés
Olestians repoussent les marées de hordes de Pillards gobelins de Mons
». Voilà, maintenant au moins on sait à quoi il sert : repousser les hordes de Gobelins de Mons. Pour repousser les hordes dePelleteur Gobelin, mieux vaut passer à autre chose…




Voilà, voilà. Terminé ce petit tour d’horizon de ces magnifiques créatures que sont les dragons. Je remercie les gars des forums storylines qui m’ont filés des infos sur les dragons: Maneki-Neko, Silver Wing et Lithiumm .

A bientôt!

Aewmor

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