Article Magic : Preview Legion

Preview Legion

Type : Magic Tactique

Catégorie : Type III

Posté le 24/01/2003 par Tepes

Une preview c'est un moment unique dans la vie d'un magiqueur.
C'est enfin le jour tant attendu, le jour où l'on découvre fébrilement les nouvelles illustrations, les nouvelles capacités...
Ahhh, une nouvelle extension c'est un peu comme Noel durant l'année.
La preview c'est aussi l'occasion de se faire plaisir en tournoi, les gens y sont beaucoup plus cool que d'habitude. On découvre, on test, une preview c'est vraiment "jouissif" !

Mais certains n'osent pas sauter le pas, ils ont peur car ils ne savent pas comment cela va se dérouler. D'autres ont peur de passer pour des "truffes" !

Pas de souci, cet article résume ce qu'il faut faire à la preview Légion pour ne pas être le "Mickey" de la salle !

Comment ne pas être ridicule à l’avant première Légion Pour ne pas manquer son entrée en matière : Avant toute chose pour ne pas passer pour un mickey deux choses importantes. La première : il est impératif d’arriver à l’avant première en sachant que l’on ne va ouvrir que des boosters légions. 6 en tout, pas de starter Carnage pour cette avant première. Il faut aussi se souvenir que l’extension ne comporte que des créatures. Regarder un peu au moment d’ouvrir les boosters, le gars qui dit : « Euh ! On n’a que des créatures… » ou « Euh ! On n’a pas de starter Carnage… » vous pouvez lui mettre la petite étiquette « Mickey » sur le front. N’oubliez pas d’imaginer les deux grandes oreilles noiresJ. On évitera donc toutes les phrases qui commencent par : « Euh ! ». La seconde chose importante : faire le mec qui connaît l’extension sur le bout des doigts. Ainsi arriver dans la salle en disant : « Que des créatures… m’en fou je connais tous les combinaisons possibles » ou « Le mec peut me sortir Akroma, je connais toutes les façons de la gérer », « Je suis invincible » ou « Les créatures je connais : dans mon quartier on m’appelait le roi de Portal ». Ok, rien de cela n’est vrai, mais au moins cela flatte l’ego, et donne confiance. Si on demande votre avis toujours dire : « Beaucoup pensent que c’est le tirage qui fait tout en type 3, y a que la technique qui compte pour moi ». Si vous vous faites rouler dessus, faite vous tout petit par la suite. Bon, ok vous avez fais bonne impression en rentrant, va falloir confirmer. Comment on fait pour être efficient ? : Une table va vous être allouée pour ouvrir vos 6 boosters légions. La personne en face de vous n’est pas votre prochain adversaire, pas la peine de cacher vos cartes devant lui. Là vous ouvrez les boosters avec votre technique préférée. Si la personne en face de vous est une fille (rare) ne pas ouvrir les boosters avec les dents, style « ours déchiquetant un saumon », ça fait mauvais genre. Si la fille est belle, ce n’est pas le moment de se déconcentrer. Il vaut mieux l’épater avec un deck de « tueur » que faire le pitre et mal construire. Bon en général la personne en face est un gars mal rasé, avec un gros sac à dos… donc pas de souci de ce coté là. C’est le moment de trier ses créatures par couleur. Rangez les cartes par puissance : un tas de celle qui sont jouables, un tas de celles qui sont injouables, et un tas « à réfléchir ». Le tout ne doit pas avoir pris plus de 20 minutes. On commence maintenant à ébaucher le deck. Il nous reste 30 minutes, il ne faudra pas oublier de lister le deck que l’on jouera. Je ne vous cacherai pas que si vous avez ouvert Akroma, Phage, ou une autre de ces cartes vraiment « surpuissante » (spoiler) il faudra s’efforcer de la jouer.Là faut vraiment faire un effort. Sans sort comme pacifisme, rien n’arrêtera une Akroma !!! Ce n’est pas 3 blancs qui vont nous arrêter ! Personnellement si j’ouvre une de ces deux cartes, mais il en existe d’autres, je vais orienter mon jeu autour.Si j’ouvre Phage, je vais tenter de jouer un deck provocation pour la faire passer… Et les tribus ? Je vous donne la répartition des tribus les plus présentes : 18 clercs dont 7 noirs et 11 blancs 16 sorciers dont 2 noirs, 1 rouge, 1 vert, 12 bleus 10 oiseaux dont 1 noir, 4 blancs 5 bleus 14 soldats dont 10 blancs, 1 vert, 3 bleus 20 bêtes dont 6 rouges 10 vertes 4 bleus 15 Slivoides : 3 par couleur et 1 dans chaque rareté par couleur 12 elfes tous au vert J 11 zombies tous noirs 16 Gobelins dont 1 noir, 15 rouges On voit que les bêtes sont les plus représentées, comme avec Carnage. Une carte qui donne les « bêtes ne peuvent bloquer » peut donc s’avérer très utile à jouer de base. Pour ne rien gâcher les bêtes sont souvent des tanks sur patte. Par contre il faudra se méfier de celle qui donne : « quand une bête est bloquée elle gagne +1/+1 pour chaque créature qui l’a bloquée ». L’adversaire jouera sûrement aussi des bêtes et ce pouvoir pourra sûrement l’arranger. Autre exemple de l’importance des tribus : il ne faudra pas attendre du Wirewodd hivemaster qu’il vous donne beaucoup de jetons insectes avec les elfes que va poser vos adversaires. Il y a trop peu d’elfes, et uniquement dans une couleur. Pour jouer cette carte on comptera donc le nombre d’elfe que comporte son propre jeu. Et les slivoides ? Leur force est leur faiblesse : il y en a dans toutes les couleurs, cela peu avantager l’adversaire. Si vous n’avez que le vert qui arrive en éphémère ou celui qui est incontrôlable, oubliez tout de suite le deck à thème slivoides. Si par contre vous avez le bleu qui rend les slivoides blocable uniquement par des slivoides, là il peut être intéressant de jouer d’autres slivoides même ceux qui ont des capacités moisies ! Certains peuvent même être joués tout seul tellement ils sont forts (le bleu unco, le noir commun, le vert rare…) Que jouer en priorité alors ? Légions c’est un monde de brute, gardez deux mots à l’esprit : Evasion et Thons. Une créature est douée d’évasion lorsqu’elle peut traverser les lignes ennemies pour blesser l’adversaire. En premier on a les créatures volantes. On en compte 20 en Légion. Encore plus fort, les sorciers imblocables (3 en légion) sont de véritables : « tueurs d’adversaire ». Surtout que les antibêtes ne sont pas légions (tiens un jeu de motsJ ). Vérifiez bien vos communes bleues. On regarde aussi si l’on a de grosses créatures. Comme le dit si bien un bon joueur de Toulouse : « c’est celui qui a la plus grosse qui gagne ». Si le gars pose deux petites bêtes par tour, et vous un seul thon par tour, il y a de grandes chances pour que ce soit vous qui l’emportiez. Avoir un thon c’est bien, s’il a une capacité en plus c’est mieux. Privilégiez les capacités d’initiative et de piétinement. Peu de régénération en Légion, en fait juste une créature blanche et le slivoide noir en commun donnent ce pouvoir, à surveiller. A ne jamais négliger : le pouvoir du deck à détruire les menaces adverses (plus communément les cartes appelées : antibêtes). Plus on aura de moyens de gérer les créatures adverses mieux ce sera… même un 13/13 ne peut rien contre une « élite Deftblade » qui pour 1W préviens tous les dégats que l’on lui fait et qu’elle fait. Cela n’enlève pas la créature de la table, mais le Thon est calmé ! Proportions : Pour le jeu en lui-même, voilà les proportions dont il faudra le plus possible s’approcher : 23 créatures et 17 lands. Deux, voir trois couleurs. Pour un trois couleurs le mieux est d’avoir 10 créatures d’une couleur, 10 d’une autre, et 3 de la dernière (appelé aussi « splash »). On ne tentera le 3 couleurs que si cela apporte un réel plus au jeu. Ainsi rajouter 3 Apetho exterminator est une bonne idée. Ce sont des bêtes/antibêtes. Elles se morphent, donc utilisable même sans mana noire. Autre avantage elle se démorphe pour uniquement un coloré noir… Sider : Il faut aussi savoir que entre chaque manche, on peut « sider » (utiliser la réserve). C'est-à-dire après avoir jouer une manche contre un adversaire, on peut échanger des cartes de notre jeu contre certaines de notre « side ». Le side c’est toutes les cartes restantes que l’on n’utilise pas des 6 boosters. Ce n’est pas un véritable échange (pas comme en T2), on peut en fait sortir 2 cartes pour en rentrer 3. Il faudra qu’après le match contre cet adversaire, on « déside », c'est-à-dire recompose le jeu tel qu’il est écrit sur la liste que l’on a rendu au début de la journée. Ainsi chaque première manche contre un adversaire se fera avec les cartes que l’on a « listé ». Pour les manches suivantes on pourra lui jouer un deck avec une couleur en plus ou en moins, tant que l’on a un deck de 40 cartes minimum. Pour les changements de couleur, demander aux arbitres de vous fournir les terrains adéquats. Les derniers conseils pour ne pas se faire piéger : · Bien lister son deck car c’est ce que l’on jouera toujours à la première manche de chaque partie. · Connaître en gros ce qui peux se cacher sous les mues · Ne pas bloquer à perte, encaisser lorsque cela ne rapporte rien de sacrifier une créature. On a 20 points de vie, faut que ça serve. · Faire des combinaisons : slivoides + illusions = bon · Jouer la bête qui contre en se démorphant si l’adveraire a Akroma dans son deck ! · Avoir 8 lands sur table peut être vital, le 8/9éme tour seront cruciaux pour ceux qui jouent les mutants (qui s’activent à 8 manas je le rappelle) · Se faire plaisir, si la muse bleue vous plais … jouez là ! Et essayé d’en faire quelque chose. On est toujours plus fort avec les cartes que l’on aime. Moi perso je sais ce que j’en feraisJ. · Si vous ouvrez Akroma ou un gros monstre ne le criez pas sur les toits. · Jouez Fair play, c’est une avant première, pas la qualification pour les championnats du monde. · Un « brin d’humour ne fait pas de mal ». En espérant que cela soit profitable et évite la déconfiture à certains. Au moins j’espère que certains prendront du plaisir à chercher les perles de T3 de la liste Légions.

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