Analyse de la carte : Cauchemar récurrent

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Date : 22/10/2004 à 00:00

Auteur : synapse

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Nombre de commentaire : 12

Cauchemar récurent n’est pas une carte mythique. Et pourtant, sa puissance n’est plus à démontrer. Nous allons faire ensemble le tour de cette carte qui a connu son heure de gloire il y a quelques années. Bien jouer cauchemar récurrent : point de vue des règles Cauchemar récurent est un enchantement. Quelque rappel sur les enchantements : « Enchantement » est un type de permanent. On peut jouer un sort d’enchantement pendant l’une des deux parties de la phase principales (càd « comme un rituel »). Pour plus de détail : - sur les enchantements: article 212.4 des règles - ou encore là : 212 (type de permanent) et 214 (type d’enchantement) Très bien. On a donc posé proprement notre enchantement noir. Voyons maintenant la capacité de notre carte. Première constatation : il s’agit d’une capacité activée. Pour des explications approfondies : - Les règles : jouer un sort ou une capacité activée - L'article d'arcarum : comment jouer un sort ou une capacité En gros ce qu’il faut faire pour jouer correctement une capacité activée : 1. on met la capacité sur la pile 2. choisir la cible de la capacité 3. payer son coût d’activation (attention le coût d’activation ne passe pas par la pile : par exemples les éventuels sacrifices de permanent ou perte de point de vie doivent être fait immédiatement) 4.donner la priorité à l’adversaire 5. si l’adversaire ne fait rien éventuellement jouer un sort ou une capacité activée (un sort éphémère ou qui se joue comme tel ou une capa qui se joue comme un éphémère) 6. si vous ne faites rien non plus, résoudre l’effet qui est dans la pile Pour notre cauchemar : il faut donc suivre le même cheminement : 1. Mettre l’effet dans la pile 2. Choisir la cible : il faut donc cibler une carte de créature dans votre cimetière. A noter que vous n’avez pas encore sacrifier la créature pour le coût d’activation, elle n’est donc pas encore dans votre cimetière et pas ciblable. Il doit y avoir au moins une cible légale pour jouer la capacité. Une fois la cible choisie, on ne peut plus en changer. 3. Payer le coût d’activation : donc on sacrifie une créature que l’on met sur le champ au cimetière et on renvoie cauchemar dans sa main (si on est bien son propriétaire, sinon c’est du vol…). Bon ça n’a l’air de rien mais pensez à remonter la carte dans votre main avant de ramener la créature du cimetière. 4. Avant de vous précipiter sur votre cimetière pour ramener une créature, demandez à votre adversaire s’il joue qquechose en réponse. 5. . Lorsque vous résolvez l’effet, il faut commencer par vérifier si la cible est toujours valide. Votre adversaire a pu par exemple retirer la carte ciblée de la partie. Si la cible n’est plus valide, l’effet est contrecarré (arrêtez d’insister, je vous ai dit que l’on ne pouvait plus en changer !! ) A noter que les effets déclenchés lorsque la créature sacrifiée va au cimetière vont dans la pile après celui de cauchemar récurrent (et ils se résoudront donc avant). Bon ça y est, vous pouvez mettre votre créature du cimetière directement en jeu. Un dernier point (néanmoins important) du texte : cet effet ce joue comme un rituel, donc à votre tour lors d’une des deux phases principales (avant et après combat). Vous ne pouvez pas jouer cet effet en réponse à une capacité ou à un sort, mais lorsque la pile est vide et que vous avez la priorité. Vous ne pouvez donc pas par exemple sacrifier une créature condamnée à mourir (par des dégâts ou un effet de destruction). Merci à Arcarum, Fegil et Stroke pour leurs aides sur ces points de règle. Après cette étape peut-être un peu rébarbative (mais nécessaire) passons dans le vif du sujet. Bien jouer cauchemar récurrent : stratégie La puissance de cette carte ne fait pas de doute : une sorte de réanimation récurrente, ça ouvre pas mal de perspective. L’effet de cet enchantement colle parfaitement au noir : aspect « suicide » (nécessite un sacrifice), aspect « gestion du cimetière / réanimation ». Les cartes dans le même genre abonde en noir : - Animation des morts - Danse macabre - Réanimation - Déterrement - Zombification Son coût n’est pas démentiel : ça reste très jouable. Mais attention, dans un deck réanimate, c’est beaucoup beaucoup moins rapide que reanimation ou déterrement qui peuvent sortir tour 2 si on a pu mettre une créature au cimetière tour 1 (possible avec par exemple étude attentive) voire au tour 1 en type 1 avec les mox, lotus noir, dark ritual etc… et ensevelissement (c'est bien d'ailleurs la raison pour laquelle cette dernière est aujourd'hui bannie de l'étendu et du 1.5 et restreinte en type 1). Un poil moins rapide donc, d’autant qu’avant d’utiliser la capacité de cet enchantement, il faut avoir une créature en jeu (pour la sacrifier…) ; moins rapide mais extrêmement puissant, puisque, comme son nom l’indique, il est récurrent. Et vous pouvez réanimer autant de fois que vous voulez, même plusieurs fois par tour si vous voulez et si vous êtes en mesure de payer tous les coûts. Plusieurs questions se posent tout de même, pour bien choisir les cartes autour de ce redoutable enchantement : 1. Il faut à chaque fois sacrifier une créature : il faut donc choisir au moins quelques créatures rapides à poser, et éventuellement d’autres avec des capacités déclenchées lorsqu’elle quitte le jeu pour rentabiliser le sacrifice : - gobelin pourrissant - héraut de brinbois - moine au reliquaire - simulacre solennel - buse grinçante Si vous jouez avec du vert, les éternels elfes de Llanowar et Oiseaux de paradis peuvent servir à accélérer le début de partie et pour le sacrifice à cauchemar récurrent. 2. Pour réanimer une créature, il faut qu’elle soit au cimetière. On a deux principales options :

- On peut les défausser : étude attentive, messager des pensées, soif de connaissance par exemple deviennent alors très intéressants, puisqu'ils font piocher et que leur défaut (défausser) devient un avantage. Si on cherche la rapidité à tout pris : diablotin putride une créature qui coûte (donc tour 1), et qui vous permet de défausser. - On peut aller directement les chercher dans la bibliothèque : enterré vivant, ensevelissement (maintenant interdit sauf en type 1 ou il est restreint)

3. Comment choisir les créatures à ranimer ? Là encore deux principales options :

- On peut réanimer un gros thon dont on ne pourrais pas payer le coût de mana : colosse de sombracier, akroma, ange de la colère, ange de platine, Visara la redoutable, nishoba fantomatique, avatar du malheur, kraken des marées, rorix ailelame, avatar de la puissance, ailelame le ressuscité, dragon tyran, scion des ténèbres enfin bref y’a le choix, tant que c’est du lourd... - On peut également songer à une option plus « fine » et jouer des créatures ayant une capacité interessante lorsqu’elle arrive en jeu. En effet, la récurence de notre cauchemar fait que vous allez pouvoir jouer et rejouer ces créatures, et ainsi profiter plusieurs fois de leur capacité, en fonction de ce que vous avez besoin. On peut alors penser à : rats voraces, shamane viridiane, ermite fêlé, repliquant, nekrataal, rats bruyants, broyeur d’os, frondeur Guituk, chevaucheurs d’avalanches, bandit de grand chemin, simulacre solennel... Vous pouvez alors même les sacrifier pour cauchemar ensuite. A noter que l’echo (beaucoup de ces créatures l’ont) n’est plus vraiment une pénalité, il ne faut en général pas payer le payer. Les créatures vont alors naturellement dans le cimetière, et vous pouvez les rejouer et bénéficier à nouveau de leur capacité. A noter également la bonne interaction avec ermite fêlé qui fait des tokens que l’on peut sacrifier pour cauchemar, et (après l’avoir jouer quelques fois) beaucoup beaucoup de token pour gagner. On peut même s’offrir le luxe de jouer des créatures ayant une capacité activée nécessitant leur sacrifice, car on pourra les réanimer et rejouer cette capacité : zélateur viridian, baloth vorace…

4. On peut aussi penser à optimiser le sacrifice des créatures par : - pacte de la tombe pour forcer l’adversaire à sacrifier une créature à chaque fois, - fécondité qui permet de piocher, - succession verdoyante qui permet de ramener une créature en jeu de son deck si la créature que l’on sacrifie pour cauchemar est verte (mais c’est pas donné), - ou même par exemple moissonneur de méphidross pour gagner des points de vie, etc… 5. Une dernière chose, même si vous avez conçu votre deck de façon à ce que cauchemar ne soit pas indispensable, c’est quand-même forcément mieux de faire avec. En étendu, je ne saurais trop vous conseiller l’inégalé précepteur vampirique (en étendu j’ai dit, évidemment, sinon la vrai star c’est bien entendu demonic tutor), qui vous assure d’avoir cimetière en main, et qui vous permet de jouer vos créature en 1 exemplaire. Elles viendront avec enterré vivant où ce tutor, donc. Cauchemar récurrent dans le métagame Comme on l’a vu, cauchemar récurrent est un énorme moteur de card advantage, car vous pouvez le jouer et le rejouer, et ainsi ranimer n’importe qu’elle créature autant de fois que vous voulez, en payant à la place de son coût de mana. C’est vrai qu’il faut également sacrifier une créature, mais avec ce que l’on a vu précédemment, vous avez compris que cela n’était pas vain. Cauchemar récurrent a d’ailleurs eu son moment de gloire, en T2, à la période donc du bloc tempête donc exode fait partie (aux alentours de 1999), alors qu’il était associé à survie du plus apte (merci à wolfwood de m’avoir retrouver le nom). Cette association terrible a engendré un deck qui a dominé le type 2 de cette époque. Survie du plus apte est d’ailleurs aujourd’hui bannie de l’étendu. Avec survie du plus apte, pour et la défausse d’une carte de créature, vous alliez cherchez n’importe quelle carte de créature dans votre deck et la mettiez dans votre main. Puis avec cauchemar, vous réanimiez la créatures défaussée, et ainsi de suite. En gros pour , un sacrifice et survie du plus apte sur la table, vous posiez n’importe quelle créature de votre deck, et ce autant de fois que vous vouliez. Juste un peu fort, quoi… Juste pour le plaisir : la combo est sur le site (d’ailleurs, je pense que Crapaud n’appellerai pas ça tout à fait une combo, mais bon… ), où elle a été posté en décembre 2002. En la regardant j’ai aperçu le dernier commentaire de lordmax2 intitulé « de la marde » (s’il y a une faute de frappe, elle ne vient pas de moi…). Lordmax2, donc, dans un brillant élan rhétorique, nous fait part de son opinion, je cite : « Trop commun et trop merdique ». J’aimerai donc ici rendre hommage à son flair et à la clairvoyance de son jugement... Lordmax2, si tu me lis... Puisque l’on parle de combo, il y en a 17 sur le site, et aucune n’est vraiment viable exceptées les deux avec autel phyrexian : une avec ermite fêlé (tiens, encore lui ?!) et l’autre avec bête symbiotique, mais le principe est le même : on génère du mana « infini » ou au choix un nombre « infini » de tokens. Avec autel phyrexian sur la table, et par exemple ermite dans le cimetière, vous jouer cauchemar (il faut quand même sacrifier une créature au départ…) pour mettre ermite en jeux avec ses 4 tokens. Vous sacrifiez ermite et deux tokens avec l’autel phyrexian pour avoir 3 manas de n’importe quelle couleur (l’ermite est donc dans le cimetière). Avec ce mana, vous rejouez cauchemar en sacrifiant 1 token pour remettre ermite en jeu : Il vous reste 1 token avant le retour d’ermite. Vous répétez autant de fois que vous voulez, pour autant de token que vous voulez. Vous pouvez sacrifiez alors ces tokens pour du mana avec l’autel phyrexian (en plus, c'est du mana coloré et même de la couleur que vous voulez, alors que demande le peuple…). Avec la bête symbiotique, c’est pareil. Je cite quand même les auteurs de ces combos, y’a pas de raisons : freephoenix et florent. 10 decks du site utilisent cauchemar : c’est peu. Il n’y a pas à ma connaissance d’archétype type avec cauchemar récurrent (mis à part le deck avec survie du plus apte…), mais la carte reste jouée en tournoi en étendu. Parmi eux, je vous conseille de jeter un oeil sur : - celui de wurman qui exploite la combo avec survie du plus apte. - celui de arsenal666 qui exploite la combo ermite fêlé/autel phyrexian en utilisant en plus foule d’écureuils - celui de cedlic, un réanimator pur et dur où on réanime des thons - le mien, où j’utilise des créatures à effets (le commentaire est bien détaillé) Bien jouer contre cauchemar Cauchemar récurrent n’a pas beaucoup de faiblesse. C’est un enchantement, c’est vrai, mais il ne reste pas beaucoup sur la table, puisqu’à chaque fois qu’on l’utilise il remonte dans la main. Néanmoins la capacité du cauchemar se joue comme un rituel. On ne peut donc pas le remonter en réponse à un désenchantement, ou à une naturalisation, par exemple. Par contre ce qui est sûr, si vous jouez contre cauchemar, c’est qu’il faudra garder de la mana pendant le tour de votre adversaire, car, en général, on le pose et on l’utilise tout de suite. Pendant votre tour il ne sera plus là. Vous pouvez aussi bien entendu également utiliser un contre (on va pas les énumérer ici…). Mais il y a deux autres manières de contrecarrer les plans d’un deck jouant cauchemar :

- l’empêcher de pouvoir payer le coût d’activation de sa capacité. En clair : empêcher l’adversaire d’avoir une créature à sacrifier. Donc là on a recours aux anti-créature que l’on connaît (terreur, obscur bannissement, étouffer, retour au pays, colère de dieu, vengeance selon akroma…) et aux nombreux blast (principalement rouge). - Faire en sorte qu’il n’ait rien à réanimer, c’est à dire vider les créatures de son cimetière. On peut penser à charme débène, effacer de la mémoire, crémation, festin de rats, misérable loqueteux, pilleur de tombes nezumi, etc, etc… On peut par exemple également empêcher de mettre des cartes au cimetière avec faille planaire qui peut arriver très tôt dans la partie, et qui pousse en général n’importe quel jeu réanimate à concéder s’il n’a rien contre les enchantements.

Voilà pour l’analyse technique de cette carte vraiment très forte (si elle est bien jouée, évidemment). Bon évidemment, en tournoi, beaucoup de joueurs vont privilégier réanimation et sa rapidité, mais il ne suffit pas toujours de sortir un gros thon tour 2 pour gagner, surtout en étendu où les decks gèrent plutôt bien les créatures. Cauchemar récurent permet une meilleure gestion de la table, car il permet de jouer et rejouer plusieurs fois des cartes avec des effets divers vous permettant de gérer à peu près tout, et d’avoir beaucoup de solution de kill. Je préfère donc la solution avec des créatures à effets, agréable à jouer, plus technique, et qui à l’avantage d’avoir des créatures jouables même si l’adversaire a réussi à détruire cauchemar. Bref cauchemar récurrent n’est sans doute pas un spoiler, mais c’est une carte bien sympathique, avec un gros potentiel, et qui donne beaucoup de possibilités. Une carte qu’il faut à mon avis absolument jouer, au moins de temps en temps (ne serait-ce que pour le plaisir), et qui peut faire des résultats. L’illustration de cauchemar récurrent est… spéciale. Pas vraiment super-belle, un peu abstrait, mais elle colle complètement à la carte (bon, d’accord, c’est quand même un peu le but…). Elle représente un homme couché, dormant visiblement d’un sommeil agité. Cet homme visiblement rêve d’un monstre difforme, aux multiples rangées de dents acérées, et dont les yeux trop nombreux trahissent sa cruauté. Cette créature (qui n’est visiblement pas d’humeur à faire une belote) qui perturbe le sommeil de notre homme est donc symboliquement dessinée au dessus de lui. Tout cela est somme toute fort logique pour une carte appelée cauchemar récurrent… Au vue de la storyline d’exode et de la citation « Je suis enfermé dans mon sommeil, et limité à mon cauchemar » de Crovax, il semble donc que notre dormeur soit Crovax, personnage très important de la storyline du cycle de Rajh (l’édition Aquilon, le bloc Tempête, jusqu’à Apocalypse). Sa bio a été magistralement résumée par marsus dans cet article. Crovax, le maudit... Afin de comprendre l’illustration de cauchemar récurrent, il faut savoir que Crovax, avant de devenir le grand méchant, a rejoint l’équipage de l’Aquilon dans la quête des artefacts devant détruire l’armée Phyrexiane. Au cours du voyage de l’illustre navire, Crovax a dû combattre Sélénia, qui fût son ange gardien autrefois (et son grand amour ?), et qui a rejoint entre-temps les rangs de l’armée du mal. Crovax, en tuant Sélénia, a scellé son destin maudit. Sélénia, dans son agonie, explosa littéralement et contamina Crovax, qui s’effondra et sombra dans un coma dont il ne ressortira pas indemne. Ces compagnons le ramenèrent à bord de l’Aquilon, mais, lorsqu’il se réveilla, il se rendit compte qu’il était désormais Crovax le maudit, un vampire assoiffé de sang et de pouvoir. Il se rangea alors du côté sombre de Yaugzebul jusqu’à prendre la tête de la sanglante armée phyrexianne. Je vous laisse le plaisir de découvrir le reste de son histoire dans la bio écrite par Marsus. L’illustration représente donc sans doute Crovax à bord de l’Aquilon, inconscient, après avoir dû détruire ce qu’il chérissait le plus pour défendre une noble cause. Sombrant dans la folie, et contaminé par les chairs corrompues de Sélénia, Crovax se transforma tout au long d’un terrible sommeil empli de cauchemars. Cette illustration le représente donc dans ses rêves maudits, peuplés de créatures abjectes telles celle dépeinte à son coté. Pas de chance, Crovax… la prochaine fois peut-être… (je dédramatise un peu avant de passer à la suite). Cette illustration n’est donc pas anodine. Voyons voir qui a réalisé cette satané illustration… Jeff Laubenstein. Qui peut bien être cet illustrateur fantôme ? Pourquoi fantôme ? Parce que ça a été un vrai jeu de piste pour retrouver quelques informations sur lui (quand je pense que pour ma première analyse, Tom BAXA a même répondu à mon mail, et que là, impossible de trouver ne serait-ce qu’un site de fan…). Enfin, bon, voilà sa tête : Big Brother is watching you... Bon, voyons maintenant ce qu’il a réalisé pour Magic : TEMPETE Grands singes de Rajh Slivoïde coagulé Horreur dauthie Interdiction Cavernes des moggs Scraignoss EXODE Cartographe SAGA D’URZA Gnomes de cuivre Metrognome Exposé libre TESTAMENT D’URZA Désillusion des médiocres Carabins gobelins Martyre de la cause Erreur de calcul DESTINEE D’URZA Chausse-trappes Festival des gobelins Incendiaire Eboulement MASQUES DE MERCADIA Harpie en mue Dryade des vignes UNGLUED Menottes / Handcuffs Tromper / Double cross Giclée de croissance / Growth spurt une illustration pour un token hypo Depuis masques de mercadia, plus rien… Mauvaise relation avec WotC ? A priori non, puisqu’il était présent, avec Tom BAXA (tient, une coïncidence…) sur le pro-tour de Chicago en 2003. Cela s’explique d’ailleurs peut-être par le fait qu’il est né dans cette ville. Jeff a donc grandi dans l’Illinois, et étudié l’illustration, le dessin et les techniques visuelles de communication, jusqu’à l’obtention de son BFA (un diplôme universitaire) d’illustrateur à la « Northern Illinois University ». (Ca existe ça un diplôme d’illustrateur ?). Il a commencé sa carrière chez FASA (un éditeur de jeux, un peu comme WotC), où il a travaillé sur les illustrations et le design de plus d’une centaine de jeu de rôle. Il a notamment participé à la création d’identité visuelle, au lead design et à l’illustration de jeux comme Earthdawn, BattleTech et Shadowrun, et il a également travaillé sur les JCC (jeux de cartes à collectionner) reprenant les licences de ces deux derniers jeux. Il a atteint le poste de directeur artistique, et a eu plusieur récompenses pour ses œuvres et s’est même vu publié plusieurs fois dans SPECTRUM (une publication annuelle regroupant la crème de l’art fantastique). Puis il est allé travailler 2 ans pour l’industrie du jeux vidéo et leurs gros dollars, chez Teraglyph, plus exactement, où il a participé a des projets pour des jeux Nintendo et Playstation. Il travaille aujourd’hui en freelance. Il a réalisé des cartes Magic et Harry Potter et a travaillé sur le jeu Mage Knight. Il a également publié pour Dragon (le magazine). Voilà, voilà c’est tout ce que je sais de lui. J’ai trouvé très peu d’images, mais rien que le fait d’avoir participer à la création de la ligne artistique de shadowrun montre le talent du bonhomme. Bon bah c’est pas tout ça mais va falloir y aller. Je reste à l’écoute de vos commentaires. Je suis toujours débutants et j’ai besoin de vos conseils. En tout cas j’espère que ça vous a plus. à+