Présentation rapide :
Le sceptre isochronique est un artefact peu commun de l’édition Mirrodin dont le coût de mana est de 2. Sa capacité est la suivante :
Empreinte - Quand le Sceptre isochronique arrive en jeu, vous pouvez retirer de la partie une carte d'Ephémère de votre main ayant un coût converti de mana inférieur ou égal à 2.
, : Vous pouvez copier la carte d'Ephémère dont le Sceptre isochronique a l'empreinte et jouer la copie sans payer son coût de mana.
Petite précision : si vous récupérer la carte retirée de la partie avec la capacité empreinte (avec un souhait ou le
Ring of Ma'Ruf de l’édition Arabian Night) elle ne sera plus une empreinte et donc le sceptre isochronique ne fera plus rien!!
Les cartes ressemblantes au sceptre isochronique :
C’est la seule carte qui copie indéfiniment le même sort. Il existe toutefois des cartes qui copient une fois un sort joué comme
Fourche ou
Mirari ou qui se copient eux-même comme les cartes avec la capacité déluge mais rien de comparable avec le sceptre isochronique.
Maintenant si on le prend avec son empreinte à quoi il pourrait ressembler :
Avec
Appel d'Eladamri :
Survie du plus apte.
Avec
Contresort :
Ertaï, expert sorcier.
Avec
Incinération :
Parchemin maudit.
Avec
Brouillard :
Aubriade.
Avec Glace (de
Feu // Glace) :
Manipulateur glacial et vous piochez une carte en plus.
Avec
Ancestral Recall :
Arcanis l'omipotent.
Avec
Boomerang :
Expert en temporalité.
Et bien plus…
Les combos avec le sceptre isochronique :
Le nombre de combos avec le sceptre isochronique est tout simplement limité par le nombre de cartes d’éphémère dont le coût converti de mana est inférieur ou égal à 2 (Pour ceux qui conçoivent qu’une combo soit une association de cartes complémentaires).
Mais voici tout de même quelques exemples qui font de ce sceptre la carte la plus forte de l’édition Mirrodin (d’après moi) :
Sceptre isochronique +
Cantique selon Orime : A tous les entretiens de l’adversaire je joue une copie du cantique selon Orime. Je vous assure que s’il ne joue pas d’anti-enchantement, il va passer un mauvais quart d’heure.
Sceptre isochronique +
Contresort : Très utile de contrecarrer un sort par tour ; c’est un Ertaï en mieux.
Sceptre isochronique +
Mana Drain : idem qu’avec le contresort avec le mana le la phase principale en plus. Il y a beaucoup de variante du contresort à mettre sous le sceptre, je ne vais pas tous les citer ci-après.
Sceptre isochronique +
Filandre : certainement le meilleur Fog (terme utilisé pour définir un sort qui permet de prévenir toutes les blessures de combat de ce tour ci. Issu de la carte du même nom) à placer sous le sceptre. Il s’agit d’un sort dont le coût est un mana incolore + un mana vert, prévenez toutes les blessures de combat de ce tour, les créatures qui ont attaqué ne se dégagent pas pendant la prochaine phase de dégagement. Il existe aussi un fog pour le même coût mais il fait gagner un point de vie par créature attaquante.
Sceptre isochronique +
Appel d'Eladamri : C’est une carte qui permet d’aller chercher une créature dans sa bibliothèque et de la mettre dans sa main. Cela ne vous rappelle pas survie de plus apte (certes moins combo avec mort-vivante mais tellement pratique pour tout simplement chercher des créatures, l’adversaire a intérêt à tenir le rythme).
Sceptre isochronique +
Récupération : Permet de récupérer une carte par tour de son cimetière et de la mettre au-dessus de sa bililiothèque. Oh oh, Time Walk à tous les tours, l'adversaire rique de ne plus jouer souvent.
Sceptre isochronique +
Ancestral Recall : Piocher trois cartes par tour pour la modique somme de deux incolore, pas mal dans un deck rouge pur, non ? (Par exemple).
Sceptre isochronique +
Boomerang : Eh hop! , Je renvoie un permanent par tour dans la main de son propriétaire.
Sceptre isochronique +
Incinération : Je te fais trois points de dégât par tour. Il est vrai que cela ressemble à un certain parchemin maudit mais le coût est moindre et on est sûr de faire les dégâts.
Et encore bien d’autres possibilités.
Avantages :
-Il est de toute façon mieux que la carte dont on lui met l’empreinte. (Dans le sens où l’on peut jouer cette carte à tous les tours jusqu’à la fin de la partie, sans tenir compte que l’adversaire peut le détruire bien sûr).
-C’est une des seules cartes type 2 qui permet de locker (empêcher de jouer) l'adversaire au tour 1 ou 2. (avec Cantique selon Orime ou Contresort).
Inconvénients :
-Si on vous détruit le sceptre, vous perdez deux cartes d’un seul coup alors si vous l’avez jouez au premier tour avec mox de diamant ou mox de chrome, il risque de ne plus vous rester beaucoup de carte en main.
-Si vous le jouez au tour 2, vous perdez un tour (Vous auriez pu jouer une créature ou garder du mana pour contrer. Effectivement pendant ce tour c’est juste un artefact qui fait rien !)
Dans quels decks utiliser le sceptre isochronique ? :
Je ne suis pas vraiment un expert en ce qui concerne la création de decks je vous conseille donc d’aller voir dans la rubrique Deck de ce site.
Pour ma part je verrais bien le sceptre isochronique trouver sa place dans un deck blanc-bleu contrôle.
En effet on peut y mettre des intuitions qui vont, par exemple, chercher trois explosion vitale ou trois connaissances accumulées. Aussi accompagné d’
Ingérence du mage et bien sûr de Cantique selon Orime.Personnellement je trouve le design des artefacts des deux dernières éditions (8ème et Mirrodin en l’occurrence) trop ressemblant aux cartes blanches. Il me semble qu’il aurait pu trouver une couleur mieux appropriée (un gris plus foncé par exemple)
En ce qui concerne la carte elle-même (illustré par Mark Harrison):
Le dessin représente une femme qui tient le fameux sceptre. Le dessin est très pâle et très dépouillé, je trouve qu’il n’est pas exceptionnel en comparaison avec la puissance de la carte (je veux dire par là que le dessin aurait pu être plus approfondit).
Il faut voir aussi que le nom de la carte correspond bien à sa capacité. Il s’agit effectivement d’un sceptre qui reproduit un évènement indéfiniment chaque jour.
Désolé pour la pauvreté de mon analyse extra, mais je préfère m’attarder sur la jouabilité de la carte.