Berserk:
une carte puissante, malheureusement, elle est pratiquement injouable, nous verrons pourquoi plus tard.
Berserk a été édité en alpha/bêta/unlimited, et n’a plus été réédité depuis.
Si vous le voulez bien (ou même si vous ne le voulez pas), je vais commencer mon analyse.
Analyse :
C’est un éphémère, qui coûte un
, donc on peut le jouer quasi à n’importe quel moment de la partie. Mais voyons un peu ses effets : Berserk double la force de la créature ciblée, amie ou ennemie et la détruit à la fin du tour. Elle ne peut évidemment pas être jouée après le combat (faut pas rêver) et elle ne détruit que si la créature avait attaqué.
Voyons les différentes utilisations :
-la première, la plus évidente, c’est lors d’une grosse attaque, l’attaque finale, ou votre plus grosse bestiole verra sa force doubler et fera de méchants dégâts.
-une attaque surprise, du genre sur un
chatfeu incandescent
-sur une bestiole ennemie qui gêne, de par sa capacité et non par sa force (
scalpelexis par exemple)
On peut bien sûr cumuler l’effet du berserk (2 berserks égal force quadruplée, et ainsi de suite). En plus, on peut éviter l’effet un peu gênant du berserk (détruisez cette créature à la fin du tour) grâce à la
régénération (merci à lyon4 sur ce point).
Bref, une carte bien puissante.
Maintenant, comment la contrer :
-anti-bête noirs (ah ah je mets deux berserks sur mon
nishoba fantomatique avec
cape de tatou. Qu’est-ce que tu fais contre ça ??? Hein ?? –Ben je lui mets une
terreur. –Agnignigni (cri d’agonie)).
-
contresort,
désinvocation …
-Créature bloqueuse avec l’initiative. Evidemment, on peut mettre berserk sur une créature avec l’initiative pour éviter ça.
Combos
Pour les combos, il y en a sur ce site et je n’en ai pas d’autres en tête. Cependant, je vais vous donner le nom de quelques cartes(je vais pas vous donner les cartes) qui vont bien avec :
-le chatfeu incandescent (ou toute autre carte avec la célérité mais le chat est pour moi le meilleur) permet d’infliger 14 dégâts assez rapidement avec berserk.
-
Rhox va bien aussi puisqu’il inflige de toute façon les dégâts et, en plus, il se régénère.
-
Croissance gigantesque, qui permet aux petites créatures d’avoir berserk. (exemple de sortie pas mauvaise :
T1 : forêt +
elfes de Llanowar
T2 : fôret +
archers elfes
T3 : Croissance gigantesque + 2 berserks sur archers elfes.)
Mais il y a aussi :
Slivos, élémental solitaire,
boule fulgurante, bref, toute créature ayant une force importante, qui puisse se régénérer et, accessoirement, l’initiative.
Decks
Dans quels decks utiliser berserk ??? Eh bien, à mon avis, un
/
me semble le plus indiqué (pour son côté agressif et rapide, il va très bien avec la célérité), même si un
/
n’est pas mal non plus.
A présent, voyons le défaut majeur de cette carte : il n’est autorisé qu’en T1 et T1.5 , en 4 exemplaires . Ca fait mal, très mal (moi qui me voyais déjà remporter d’innombrables victoires avec mon jeu berserk… snif).
Bien sûr, on peut jouer avec entre potes, mais voici arriver l’autre défaut de cette carte : elle est côtée à 75 euros (Mc) !!! 75 euros pour une carte qu’on ne peut même pas jouer en tournois, c’est légèrement un tout petit peu trop cher. (un chouia seulement). Bref, cette carte est presque injouable.
Avantages/Inconvénients (résumé, quoi)
Avantages, donc :
-éphémère
-coûte un seul
-très puissant
-donne le piétinement (non négligeable)
-s’intègre bien dans un jeu qui est lui-même balèze
Inconvénients :
-pas mal de moyens pour le contrer
-beaucoup trop cher
Merci de m’avoir lu, et soyez indulgents dans vos notes : c’est ma preum's (mais il y en aura sûrement d’autres).
illustration , illustrateur
L'illustration est de Dan Frazier, qui a illustré entre autres
Cavaliers elfes (classic),
jardinier gobelin (destinée d’Urza) ou
tonnelet de poudre (destinée d’Urza).
L'image représente un type complètement cinglé, les yeux injectés de sang avec deux épées. Il ignore totalement sa propre sécurité ce qui illustre bien les capacités. Perso, j'aurais préféré voir un gobelin déchaîné s'attaquer à un dragon, où quelque chose dans le genre, mais bon...
Un peu d’histoire :
berserk vient de bear serk, qui veut dire (approximativement) tueur d’ours. Ce terme nous vient des vikings et était porté par les guerriers qui se jetaient au combat avec des peaux d’ours sur le dos. Le nom berserk est resté célèbre car les berserk étaient des guerriers méchamment balèze, qui se jetaient au combat tels des fanatiques sanguinaires. Le nom berserk est resté dans les esprits pour désigner une personne qui se jette au combat sans se soucier de sa sécurité.