Date : 30/06/2008 à 00:00
Auteur : Barbarian
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Qui a encore oublié d’éteindre la lumière
Le fait que notre Chercheuse de verdure soit une créature induit également qu’elle ait un type de créature. Ces types de créature ne sont pas là pour faire jolie, mais ont une réelle importance dans le jeu. En effet, on le voit bien avec le dernier bloc tribal en date, le bloc Lorwyn et des cartes comme Cenn ratatinée ou Parfaite impérieuse, le type sert à qualifier la créature. Cela peut être une donnée exploitable par votre adversaire comme par exemple avec la carte peste artificielle, ou une donnée exploitable a votre avantage comme l’indique les deux créatures précédemment citées. Pour revenir a notre Chercheuse de Verdure, elle a les types Elfe et sortisan. On remarquera qu’une classe/métier (rayer mention inutile) est maintenant associée à la race ce qui n’était pas toujours le cas avant. Certaines créatures avaient une classe, mais pas de race (je pense aux humains) et d’autres avaient une race, mais pas de classe. C’était le cas des races communes que sont les elfes, les gobelins… Néanmoins, après la 8e éditions, toutes les créatures se sont vu progressivement rajouter soit une race (devenant ainsi Humain et …) soit une classe (devenant ainsi gobelin et …., Elfe et …. ) Pour en revenir a notre chercheuse de verdure, je pense que je n’ai pas besoin de vous expliquer ce que sont les elfes, mais qu’est ce qu’au juste un sortisan ? Ne le sachant pas, j’ai demandé son avis a notre spécialiste maison de la storyline, Johannes. Voilà ce qu’elle m’a dit : techniquement, à Magic, un sortisan est quelqu'un qui a besoin de faire défausser une carte pour utiliser sa capacité. On peut sans doute en déduire qu'il s'agit d'un sorcier aux pouvoirs limités, qui s'épuisent avec le temps... ou bien un gars qui se trimballe avec un bouquin parce qu'il n'arrive pas à se souvenir de la formule . Le mot « sortisan » a l’air de venir d’une réunion des mots « sorcier » et « artisan ». Bon après cette brève digression, revenons en à notre chercheuse de verdure. Le fait qu’elle soit une créature induit une dernière chose : elle possède une fore et une endurance, la force étant le nombre de blessures qu'elle inflige en combat et l’endurance, le nombre de blessures nécessaires pour la détruire. Ici, notre créature a une force et une endurance identique, en l’occurrence : 1. On peut penser qu’être une 1/1 est une mauvaise chose. Je dirais oui et non. En effet quand dans un format précis, ici le limité, on retrouve des cartes comme Pendelhavre ou Doyenne de Pendelhavre ; on se dit qu’avoir la bonne idée d’être 1/1 peut parfois avoir du bon. Certes du coup notre créature est à la merci du moindre Escogriffe souterrain, du moindre Sorcier Sybarite ou autre, mais de manière générale, l’adversaire rechignera à jouer un anti-créature sur une vulgaire 1/1, sauf capacité trop dangereuse. En effet, s’il doit faire du 1 pour 1 (une carte contre une carte), la Chercheuse de Verdure n’est pas la meilleure des créatures à cibler, en effet sa capacité, que l’on étudiera un peu plus loin, n’est pas trop dangereuse, à l’inverse d’autres 1/1 du même bloc comme Mage du Parchemin, ou pour rester dans les communes, Thallidé mortespore ou Pyromancien sybarite. Le principal défaut d’être 1/1 reste tout de même le faible intérêt de la créature en combat. En effet, la créature risque fort de s’empaler sur la première créature venue, surtout dans un format comme le limité Spirale temporelle qui est un format plutôt agressif. Néanmoins, notre Elfe peut toujours servir à bloquer une créature pour éviter de se prendre une trop grosse claque dans la tête.Tu connais l’histoire de la cigarette ? Oui, je sais, elle est fumante !!!!
Après avoir étudié les principales caractéristiques de la Chercheuse de verdure, il convient maintenant de s’attarder sur sa capacité. A Magic, il existe trois catégories générales de capacités : activées, déclenchées et statiques. Comment les reconnaître ? Et bien c’est simple : • Une capacité activée est écrite sous la forme "coût : effet". Le coût d’activation est tout ce qui est avant les deux points (:) et doit être payé par le contrôleur de la capacité pour pouvoir la jouer. • Une capacité déclenchée commence par les expressions "quand", "à chaque fois que", "à la fin de [une phase/étape]" ou "au début de [une phase/étape]". (Exception : certaines capacités commencent par "Au moment où [ce permanent] arrive en jeu…"; une telle capacité n'est pas une capacité déclenchée, mais une capacité statique. La phrase contenant un de ces mots est la condition de déclenchement, qui définit l’événement de déclenchement.) • Une capacité statique fait quelque chose tout le temps plutôt que d'être activée ou déclenchée. La capacité n'est pas jouée, elle est juste "là". De telles capacités ne fonctionnent que si la capacité est sur un permanent en jeu. La capacité de notre gentille elfe étant «,, défaussez-vous d'une carte : Cherchez dans votre bibliothèque une carte de terrain de base, révélez-la, et mettez-la dans votre main. Mélangez ensuite votre bibliothèque. », cela nous permet de déduire que sa capacité est une capacité activée. Ici le coup d’activation de la capacité est triple : Payer un mana vert, engager notre chercheuse de verdure et se défausser d’une carte. Défausser une carte, plutôt un avantage ou un inconvénient ? Je dirais les deux. En effet, le fait de défausser une carte nous fait perdre il est vrai une carte de notre main, mais dans un bloc où on a vu réapparaître la folie (pour ceux qui ne connaissent pas cette capacité allez voir cet excellent article d’Arcarum), on peut se dire que cette carte est intéressante. En effet, le bloc spirale temporelle a réintroduit ce mécanisme datant de l'extension Tourment, deuxième extension du bloc Odyssée. On comprend ainsi mieux l’intérêt de se défausser d’une carte ici : qui n’a jamais rêvé de jouer un Obscur flétrissement pour seulement ou un Tempérament fougueux pour seulement. Cette association folie+carte qui défausse est, en général, très appréciée en limité, voire en construit, même si on a des cartes plus intéressantes pour défausser dans un format plus large comme par exemple Jaya Ballard, Mage de Force ou Intrus il-Vec. Il est intéressant de noter que le coût à payer en mana n’est que de , ce qui facilite le paiement du coup de folie des cartes contrairement, par exemple, au Siphonmage d'Urborg qui lui a un coup d’activation nécessitant de payer ce qui rend plus difficile le paiement du coup de folie de la carte défaussée. Dans un bloc qui regorge de carte pour réanimer comme Résurrection ou Retour de l'effroi par exemple, on peut se dire que mettre un gros steak comme Akroma, Ange De La Colère ou Avatar Du Malheur rapidement dans notre cimetière peut paraître une bonne idée. On notera que certaines cartes ont tout intérêt à être au cimetière, c’est le cas par exemple de Pont des enfers ou des cartes avec dragage comme Vie du terreau, d’où l’intérêt de les défausser rapidement si on les pioche. On remarquera pour finir, que notre elfe, fait partie d’un cycle de cinq sortisan, tous ayant une rareté commune et tous ayant le même triple coût d’activation que notre elfe : un coût de mana, l’engagement de la créature et le fait de devoir défausser une carte. Ces cinq créature sont : Crieuse icatiane, Sentinelle tolariane, Siphonmage d'Urborg, Canaliseur de fluipierre et donc Chercheuse de verdure.Vous ne passerez pas !!!!!!!!
Après avoir étudié le coût d’activation de la capacité de notre chercheuse de verdure, il convient de s’attarder sur l’effet en lui-même : « Cherchez dans votre bibliothèque une carte de terrain de base, révélez-la, et mettez-la dans votre main. Mélangez ensuite votre bibliothèque. » On constate dans un premier temps qu’on ne peut aller chercher qu’un terrain de base. Avantage ou inconvénient ? L’inconvénient de ne chercher qu’un terrain de base nous prive de pouvoir aller chercher des terrains ayant potentiellement un véritable impact sur la partie comme par exemple Usine d'Urza ou comme le Pendelhavre cité plus haut. L’avantage maintenant est qu’on peut aller chercher tous les types de terrains de base que l’on souhaite. C’est une des raisons pour laquelle cette créature n’est pas ou peu joué en format plus large que le format limité. En effet, les decks des formats construits regorgent en général de terrains non-base, on comprend donc bien que l’intérêt d’aller chercher un terrain de base est très limité. En revanche, le grand avantage de cette capacité est qu’on peut aller chercher tous les types de terrain basique que l’on souhaite ce qui fait de cette carte un excellent fixer de mana. En effet, imaginons que je joue bicolore avec une très légère pointe d’une troisième couleur, que faire ? Mettre une quantité assez conséquente de terrain pour avoir une chance de piocher un terrain produisant un mana de la couleur souhaitée alors que je joue très peu de cartes de cette couleur, ou alors jouer peu de terrain produisant cette couleur de mana au risque de ne pas pouvoir jouer les cartes de la dite couleur ? Avec la chercheuse de verdure, le problème est réglé, il suffit à la limite d’un seul terrain produisant un mana de la couleur en question qu’on ira chercher avec notre elfe. Après un exemple théorique, voici un exemple pratique. Dédé a ouvert dans son scellé des Flammes Tribales, seulement il ne veut jouer que et trouve cela bête de limiter autant le potentiel de cette carte, mais heureusement pour lui il a ouvert une Chercheuse de verdure, il décide donc de mettre en un seul exemplaire une plaine, un marais et une île, il pourra ainsi aller les chercher le cas échéant avec son elfe pour optimiser le potentiel de ses Flammes Tribales. Il faut également noter que cette capacité ne procure aucun card disadvantage, en effet, la carte défaussée est remplacée par le terrain tutorisé.Dédé, lâche ce pisto-laser, tu vas faire mal à quelqu’un
Je viens donc de vous montrer comment rentabiliser la carte, mais cela fonctionne uniquement en début de partie, en effet, après s’être développé, quel est l’intérêt de chercher un terrain ? Je dirais que le principal atout de cette charmante créature est qu’en fin de partie elle épure le deck de ses terrains. En effet, aller chercher un terrain dans sa bibliothèque signifie logiquement qu’on a un terrain en moins dans cette dernière. Vous me direz qu’à chaque fois, on doit se défausser d’une carte, ce qui fait des ravages dans notre main. Je vous répondrais qu’en fin de partie, il convient de garder le terrain qu’on vient d’aller chercher dans notre bibliothèque en vu de la prochaine activation de cette capacité, ainsi on ne perd pas de carte active de notre main et on épure les cartes inactives de la bibliothèque. Or il paraît qu’en fin de partie, piocher trop de cartes inactive fait perdre. On rentabilise également le fait que les terrains aillent dans notre main au lieu d’être mis directement en jeu ce qui aurait permis d’accélérer nos sorties en posant plusieurs terrains par tour. D’ailleurs à ce sujet, notre elfe va être rapidement concurrencé par une autre formidable machine a épure le deck : l’As de rêvasion. En effet, bien que plus cher à activer donc moins intéressante pour jouer des cartes folie, la capacité de notre As de rêvasion épure notre bibliothèque de deux terrains à chaque fois et en plus accélère nos sorties, en effet pour un terrain sacrifié, on en pose deux. Néanmoins, il faut pouvoir alimenter la défausse de cette petite bestiole. On voit ainsi qu’à chaque avantage se greffe un inconvénient, ici on accélère, mais il faut nourrir la défausse et qu’a chaque inconvénient se greffe un avantage : pour notre elfe, pas besoin de nourrir la défausse, elle se nourrit toute seule, mais sa capacité n’accélère pas les sorties. Enfin, on nous demande de mélanger notre bibliothèque. Je pense que vous comprendrez qu’après avoir cherché dans votre bibliothèque, vous pouvez théoriquement connaître l’ordre des cartes ce qui influera sur votre jeu, d’où l’intérêt de mélanger après avoir récupéré une carte de terrain dans notre bibliothèque. Ca peut d’ailleurs nous arranger de mélanger notre bibliothèque. En effet, prenons l’exemple de Dédé : il vient de jouer un Sage d'Epityr et trouve quatre terrains dans les prochaines cartes qu’il piochera, on comprend qu’il soit content de mélanger sa bibliothèque, tout en sachant qu’il pourra de toute façon récupérer ces terrains grâce à sa Chercheuse de verdure. Je tiens dans le cadre de cet effet de mélanger sa bibliothèque à vous faire part de quelques techniques pour bien mélanger ses cartes. Pour cela, je vous invite à regarder la vidéo qui suit. Après nous être intéressé à toutes les autres caractéristiques de notre chère elfe, voyons maintenant pour quel coût nous pouvons jouer cette perle. L’elfe a un coût on ne peut plus modique, vu qu’elle ne nécessite que pour être joué. Ce coût de mana est peut être une des raisons pour laquelle cette créature n’est pas jouée. En effet, à ce stade de la partie, la concurrence est énorme en construit. On retrouve ainsi pour le même coup des monstres sacrés comme Oiseaux de paradis ou Elfes de Llanowar. Même dans des jeux où la défausse est intéressante, cette carte s’est vu concurrencée par Mentor de Llanowar qui a le bon goût de créer des créatures. De plus, pour ce qui est d’épurer le deck, dans un format construit, cela a peu d’intérêt car les parties sont souvent moins longues qu’en limité et la quantité de terrain est plus importante, donc la chercheuse de verdure est beaucoup trop lente pour avoir un quelconque impact sur la partie. Même en limité la concurrence est rude pour ce coût de mana. Ainsi on peut par exemple citer l’excellent À la recherche de demain qui comme notre chercheuse de verdure peut se jouer tour 1, mais qui à l’inverse de notre chercheuse de verdure accélère la sortie en nous donnant potentiellement quatre terrains au tour 3. Voilà, après une présentation très théorique de notre elfe, place à la pratique. Parlons tout d’abord du limité.Petit, petit, petit, viens voir papa
Quand la choisir en draft ? Certainement pas en début de booster, il y a de bien meilleures cartes à pouvoir prendre à ce stade. Après cette constatation, à partir de quand peut-on se dire « si je la laisse passer, je peux être sur de ne plus la revoir » ? Récapitulons ce que nous venons de dire. • Un très bon fixer de mana • Interagit bien avec les capacités du bloc Spirale temporelle • Une 1/1 donc relativement fragile mais peut interagir avec d’autres cartes. • Continue d’avoir un impact en fin de partie en épurant notre deck, même s’il est moindre qu’en début de partie où la créature permet de moduler nos terrains en fonction de la composition de notre main. • Commune donc si on la laisse passer, on a des chances d’en recroiser une. En regroupant tout ce que nous venons de dire je pense que dire qu’à partir du 6 ou 7e pick du booster on a peu de chance de continuer en en voir dans les cartes qui tournent. Pour illustrer mes propos, je vous présente le deck de Craig Jones lors des Worlds 2006 du Louvre. Le format correspond à trois boosters Spirale temporelle .Draft de Craig Jones lors des Worlds 2006 au Louvre |
Narcobridge |
Madness |
Urza et Mishra
Une autre déchirure planaire majeure avait été créée quand l'arpenteuse Freyalise avait lancé un sort puissant pour mettre fin à l'Ère glaciaire (la storyline d’Ere glaciaire). Depuis, chaque catastrophe planaire a créé une nouvelle faille dans la trame planaire de Dominaria, chacune d'elles détériorant un peu plus les précédentes. Dominaria étant le point focal du multivers, des répercussions ont eu lieux sur d’autres plans. • Sur Mirrodin, le noyau de mana du plan s'est déstabilisé et déchargé dans cinq orbes séparés (les 'soleils' de Mirrodin). • Sur Kamigawa, les dégâts ont fragilisé le voile existant entre l'utsushiyo (royaume matériel) et le kakuriyo (royaume spirituel). • Ravnica s'est retrouvé isolé du reste du Multivers. Quand l’arpenteur Téfeiri se rend compte du danger les dégâts de la trame planaire sont tels qu'ils ont commencé à se manifester à la fois dans le temps et l'espace, provoquant l'apparition d'anomalies temporelles sur tout le plan. Téfeiri fait enfin une découverte : il peut probablement refermer la faille en accordant sa propre essence vitale à celle de la déchirure. Il décide de tester sa théorie sur la faille où la terre de Shiv doit se remettre en phase avec la réalité de Dominaria. Téfeiri s'attend à être tué par la restauration de la faille, mais il survit. Cependant, il n'en sort pas indemne. Ses actes ont refermé la faille en utilisant son étincelle d'arpenteur comme catalyseur. Mais elle a disparu ; il n'est plus un arpenteur. Il n’est plus qu’un simple mortel. Désormais, il sait comment restaurer Dominaria : pour réparer chaque faille, un arpenteur devra sacrifier son immortalité et sa puissance — voir même sa vie. Téfeiri et ses amis partent alors en quête des arpenteurs qui vont les aider, ce qui forme la base de l'histoire du bloc Spirale temporelle. La question qu’on peut se poser, c’est quel rôle tiens la chercheuse de verdure au milieu de cette storyline. ? Tout d’abord, définissons ensemble le rôle d’une chercheuse de verdure. Il faut savoir que les forêts de Dominaria sont, durant les faits relatés dans la storyline, totalement dévastées et la vie y est presque absente. Seules prolifères des mousses et des champignons (les Thalidé). La mission des chercheuses de verdure ests en réalités d’errer dans le plan à la recherche de toute forme de matière végétale qui prolifèrerait. Des extraits de textes d’ambiance nous raconte l’histoire du voyage d’un groupe de Chercheuse de verdure à travers le plan. Tout commence avec le texte d’ambiance de notre carte : la chercheuse de verdure.« Une rumeur est sifflée par les serpents, murmurée par les joncs, réjouissant les chercheurs : la déesse Freyalise est en vie à Linciel. »Ce passage apporte une lueur d’espoir, Freyalise, l’arpenteur qui protège Linciel et toujours en vie.
« Ils sont là, et ils sont affamés. Et tout ce qu'ils ne dévorent pas, ils le brûlent. La Yavimaya est perdue. Nous devons partir pour Linciel. » —Edahlis, chercheuse de verdureLe groupe de chercheuse de verdure qui va entreprendre ce voyage vers Linciel vient de la Yavimaya. La décision du départ est provoquée par l’invasion de la forêt par une horde de slivoides. La destination, Linciel est motivée par la rumeur du retour de Freyalise.Texte d’ambiance de Slivoïde houachefeu
« Quelle est cette chose, Edahlis ? Nous aurions dû rester dans la Yavimaya . . . » —Aznaph, chercheur de verdureLeur voyage les conduit dans diverses contrées, Ici on les retrouve sur Urborg, effrayé par une des monstrueuses créatures peuplant l’île.Texte d’ambiance de l’œil maléfique d’Urborg.
« Rien ne témoigne plus de la dévastation des forêts que la présence d'araignées géantes parmi les pics désolés de Dominaria. » —Aznaph, chercheur de verdureDurant leur voyage, elles sont témoins de la désolation du plan, ainsi, les animaux arboricoles que sont les araignées se retrouvent à devoir chasser sur des pics désolés.Texte d’ambiance d’Araignée des aiguilles rocheuses
« C'était une vision à la fois triste et fascinante — une forêt aux arbres tordus, qui traversait la plaine de sel en quête d'un sol plus riche. » —Edahlis, chercheuse de verdureEnfin, les chercheuses de verdure tombent sur de la vie végétale, mais cette vie végétale semble elle aussi errer à la recherche d’un endroit propice où s’installer. Pour en finir avec cet aspect storyline, je voudrais évoquer avec vous l’avenir de la forêt de Linciel. La contrée de Linciel sera, dans la storyline de Vision de l’avenir, attaquée par des hordes d’horreurs phyrexianes déferlant d'une faille en provenance d'une ligne temporelle alternative. Freyalise, au départ hésitante à embrasser la cause de Téfeiri, se dresse contre l'envahisseur pour protéger son précieux Linciel. Freyalise pénètre dans la faille et lui sacrifie son étincelle pour sauver Linciel. Freyalise est désintégrée par la faille et la majeure partie de Linciel est détruite avec elle. Pour se faire une idée de l’état de désolation que pouvait être Dominaria à l’époque de Spirale temporelle, il convient de s’attarder maintenant sur l’illustration de la chercheuse de verdure. Sur cette illustration, on voit une elfe, habillé de vêtement bien terne si on les compare à la richesse des habitst d’autres elfes de Dominaria avant les troubles temporels (voir Druide de Llanowar par exemple). La cape vole au vent nous révélant une elfe dans un état assez inquiétant, squelettique, les genoux décharnés, le visage creusé et triste. La nature autour d’elle semble être dans un état guère plus reluisant. Notre elfe patauge dans un marécage, appuyée sur un arbre privé de verdure. Les pics en arrière-plan bouchent l’horizon et donnent un aspect encore plus inquiétant à cette scène. L’illustration reflète bien l’état de délabrement de Dominaria à l’époque de Spirale temporelle. Le style de cette illustration révèle à lui seul l’auteur de cette scène, il s’agit de Rebecca Guay. Rebecca Guay a commencé sa carrière dans d'illustratrice après avoir obtenu son diplôme du Pratt Institute en 1992. A l'été 1993, elle travaille à temps plein pour Vertigo et réalise des illustrations de cartes à collectionner pour le groupe de Comics et Topps (Star Wars, Predator, Vampirella). Elle illustra ensuite des couvertures de roman Son travail attire l'attention de Wizards of the Coast. Sa première illustration de carte Magic apparaît dans Alliance. A ce jour, elle a peint plus de 140 cartes Magic et a été invité à se rendre au Japon, en France, en Australie et aux États-Unis pour dédicacer des cartes et rencontrer les joueurs. Pour rendre hommage à cette artiste, je vous laisse admirer quelques une de ses créations. Et pour le plaisir des yeux, une illustration n’ayant rien à voir avec Magic mais, que je trouve magnifique. Pour plus d’illustration, je vous invite a aller visiter le site de Rebecca Guay Après cette note artistique, je voudrais vous dresser un bref historique des elfes, leurs parcours depuis la mythologie normande, jusqu'à nos jours. Les elfes apparaissent de diverses manières dans la mythologie nordique (où ils sont dénommés álfar). Ils sont généralement décrits comme des êtres semi-divins associés à la fertilité et au culte des ancêtres. Dans le folklore scandinave, qui est un mélange postérieur de mythologie nordique et chrétienne, un elfe est nommé elver. Dans L'Elfe de la rose de l'écrivain danois Hans Christian Andersen est si minuscule qu'il peut avoir un bouton de rose pour maison et a les « ailes qui partent des épaules jusqu'aux pieds ». Cependant, Andersen a également écrit au sujet de l'elfe, dans La Colline des elfes. Les elfes de cette histoire sont plus semblables à ceux du folklore traditionnel danois : de splendides femelles, vivant dans les collines et les rochers, capables de faire danser un homme jusqu'à la mort. Cependant, la représentation des elfe telle que nous la connaissons aujourd’hui a sensiblement été influencé par un des maîtres de l’heroic-fantasy : Tolkien Il leur a donné leur grande taille et leur grande beauté, de même qu'un penchant pour la mélancolie et la nostalgie, cette idée que leur civilisation est en déclin face à celle de l'homme. Depuis, cette vision a été reprise, modifiée et largement véhiculée dans beaucoup d'œuvres littéraires ou de jeux de rôles. Prenons par exemple le jeu donjon et dragon : les elfes sont des créatures humanoïdes légèrement plus petits que les humains ; ils sont sveltes et ont les oreilles pointues. Ils ont souvent des aptitudes naturelles à la magie, et notamment une résistance lorsqu'un magicien ou une créature essaie de prendre contrôle de leur personnalité. Ils sont agiles et silencieux mais assez peu endurants. Ils peuvent voir dans le noir et ont un sens aigu de l'observation. Les elfes sont, de nos jours, devenus des être récurrents dans les œuvres de fantasy. Ainsi, on les retrouve dans Harry Potter, bien qu’ils soient très différents de la description faites plus haut. On le retrouve également dans Eragon ou nous en avons une description plus traditionnelle. Nos petits êtres sylvains se sont également emparés des jeux vidéo. On les retrouve dans Final Fantasy où ils sont appelées Elvaans, dans The Legend of Zelda ou la race des Hyliens, dont fait partie le protagoniste récurrent Link sont grandement inspirés des elfes sans oublier, bien sur, l’inévitable World of Warcraft Après cette brève étude généalogique, j’avais envie de finir cette analyse sur une touche d’humour. Je me suis ainsi posé la question de ce que serait une chercheuse de verdure si on la transportait dans le monde d’aujourd’hui. Pour cela, j’ai cherché des définitions, des idées se rapportant à « verdure. • La première image qui m’est venue à l’esprit est celle du cannabis. J’y suis arrivée en faisant une association de mot pareille a celle-ci : verdure = herbe = fumer = cannabis. • La seconde, c’est celle d’une écolo militante au côté de Nicolas Hulot (entre autres). En effet, chercheuse de verdure = amoureuse de la nature. • Et enfin la dernière est celle d’une hippie. Avec cette association d’idée, je suis arrivée à cette caricature de l’illustration de la carte. Vous avez l’image, à vous d’essayer de compléter la parodie cette carte en lui trouvant des capacités sympathiques. Cette analyse est belle et bien finie. Je tenais avant de nous séparer à remercier tous ceux qui m’ont aidé dans la confection de cette analyse : Johannes pour avoir supporté mon harcèlement de MP sur la storyline, EveilDuFou pour m’avoir supporté sur MSN, ma chérie pour m’avoir supporté tout court et m’avoir donné des conseils d’ordre esthétique. Je tenais également à remercier le reste de la Team modération analyse pour le travail qu’ils effectuent tous les jours et enfin vous remercier vous, les membres, pour faire vivre cette rubrique. @++ BarbarianTexte d’ambiance de Survivre à la force des bras
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